Le président burkinabé, Marc Kaboré a décrété le 21 janvier 2020, un deuil national de 2 jours après une nouvelle attaque du Centre-nord du Burkina par les terroristes. Laquelle attaque a occasionné le massacre de 36 civils. Il s’agit d’un deuil qui a débuté ce mercredi et dont la fin est prévue pour demain jeudi, 23 janvier 2020 à 24H00. Il s’observe sur toute l’étendue du territoire national afin d’honorer la mémoire des civils abattus lundi 20 janvier dans l’attaque d’un groupe armé terroriste contre les villages d’Alamou et de Nagraogo, dans la commune rurale de Barsalgho, au Centre-nord du Burkina Faso, selon le décret signé par le président burkinabè. Par ailleurs le texte précise que durant cette période, les drapeaux sont mis en berne sur tous les édifices publics et dans les représentations du Burkina Faso à l’étranger. Les réjouissances populaires, les manifestations à caractère récréatif sont interdites, précise le décret, selon Yeclo.
En effet, des individus non identifiés et lourdement armés sont apparus de manière inopinée ce lundi 20 janvier dans ces deux villages, et ont tué 36 civils, incendié un marché. Ce qui accroît non seulement le nombre d’attaques perpétrées par ces terroristes, mais également le nombre de victimes. Le lendemain de cette nouvelle attaque, le Parlement a adopté un projet de loi autorisant l’armée à recruter des volontaires dans ses rangs pour lutter contre le terrorisme.