Autant l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro se retrouve dans une situation inextricable, autant ses proches nommés ou non dans l’appareil d’Etat, n’ont plus la paix. Le dernier rappelé sur Abidjan pour probablement des explications, c’est Tuo Fozié, ex com’ zone, aujourd’hui préfet de région, préfet du département de Bouaké. Convoqué manu militari par sa hiérarchie, Tuo Fozié, préfet de région, préfet du département de Bouaké, s’est présenté la semaine dernière à Abidjan. Il est vrai qu’après la rencontre, rien à filtrer, mais des sources ébruitées, renseignent que l’ex-com ’zone a fait le déplacement pour, dit-on, des explications. Une convocation à lui adressée à un moment où le contexte socio-politique ivoirien est caractérisé par des arrestations et perquisitions de plusieurs anciens acteurs de la rébellion ivoirienne de 2002, notamment proches de Guillaume Soro. « Combattant respecté, décrit comme proche de ses hommes, Fozié, a toujours été un peu à part au sein de la nébuleuse des FN. Sous-officier pendant une dizaine d’années, il entame sa carrière militaire au sein du bataillon blindé d’Abidjan puis la poursuit dans le Groupement des sapeurs-pompiers militaires du général Robert Gueï. », rapporte Yeclo. Il a été par ailleurs, le premier porte-parole de la rébellion et l’un des premiers CO (chef des opérations) du MPCI. Acteur majeur des pourparlers entamés à Lomé sous l’égide du président togolais Gnassingbé Eyadéma, permettant d’obtenir le 17 octobre 2002 un accord de cessez-le-feu dont il est le principal signataire pour le compte du MPCI.