Bénin

Affaire 2,5 t de cocaïne : Wilfried Houngbédji répond à ceux qui citent la SODECO

L’investigateur 9/10/2021 à 11:10

Le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji était devant la presse ce vendredi 08 octobre 2021. A l’occasion, l’ancien journaliste a abordé « l’affaire 2,5 tonnes de cocaïne ».

La sortie médiatique de Wilfried Léandre Houngbédji, secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, a été pour ce dernier, le moment de balayer du revers de la main, la rumeur qui véhicule que les plaquettes de drogue saisies à Ekpè, ont été retrouvées dans un magasin de la Société pour le Développement du Coton (SODECO), une société ayant appartenu au président Patrice Talon.
Sur la question, en effet, Wilfried Léandre Houngbédji a répondu « NON ». « Il n’en est rien. Le Procureur spécial a sorti un communiqué qui renseigne sur l’identité de celui qui a loué ces boutiques », a-t-il tranché.
Poursuivant, il indique que le magasin dans lequel la drogue a été saisie est sis à côté de celui de la SODECO.
« Là où ça été découvert, c’est une rue commerçante, plusieurs sociétés ont loué des magasins là pour faire du stockage. Dans la rue, il y a une boutique SODECO, mais il y a beaucoup d’autres sociétés aussi. Là où ils l’ont mis, il paraît que c’est une boutique à côté de SODECO », a déclaré Wilfried Léandre Houngbédji.
A la faveur d’une sortie médiatique quelques jours plus tôt, sur deux chaînes de télévision privées, le Porte-parole du gouvernement avait déjà signifié « qu’aucun acteur du pouvoir n’est soupçonné ». « Contrairement à ce que certains ont raconté, il n’y a pas de soupçon qui pèse au jour d’aujourd’hui, sur un acteur du pouvoir, un acteur public », avait-il dit.
Rappelons que les 2240 plaquettes soit plus de 2,5 tonnes de drogues ont été saisies par l’Office central de répression du trafic illicite des drogues et des précurseurs (OCERTID). A la suite, le procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a rendu un communiqué pour lever un coin de voile sur les tenants et les aboutissants de cette affaire. Pour l’instant, 14 personnes soupçonnées, ont été placées sous mandat de dépôt à la prison civile d’Akpro-Missérété ; et d’autres suspects en cavale selon des sources proches du dossier.




 
 

 
 
 

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