Société

À la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), les choses se compliquent pour Richard Boni Ouorou. Poursuivi par le parquet spécial pour corruption d’agent public, le Président du parti Le Libéral (LLB) a été placé en détention provisoire au petit matin de ce jeudi 22 mai, après avoir été présenté mercredi au procureur.

Pour la défense de Richard Boni Ouorou, à qui on reproche d’avoir corrompu des agents du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, cette décision est une surprise. Selon Maître Yassine Yovogan, l’un des avocats du prévenu, le Président du parti Libéral est innocent et devrait recouvrer sa liberté, encore que, confie-t-il, l’affaire est au stade de la poursuite.

Sur Bip radio, la défense de Richard Boni a indiqué que contrairement aux faits rapportés, l’acteur politique n’a pas remis de l’argent aux agents de l’État pour obtenir son récépissé. « Les fonds ont été versés après l’obtention du récépissé provisoire », a précisé l’avocat, sans entrer dans les détails, au motif que l’instruction est en cours.

L’avocat de Richard Boni dit rester confiant et déterminé à travailler jusqu’à la manifestation de la vérité. « Nous allons rester combatifs pour faire la démonstration, devant les juges, que cette détention est injustifiée », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « ce qui lui est reproché n’est pas juridiquement vérifié. L’infraction n’est pas constituée ».

Rappelons que dans cette affaire de corruption, Richard Boni Ouorou risque une peine d’emprisonnement de 5 à 10 ans, selon le procureur de la République.

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