L’homme d’affaires, Sébastien Ajavon, président d’honneur de l’Union Sociale Libérale (USL) a-t-il été oublié par ses pairs de l’opposition ?

Cette question, beaucoup de Béninois se la posent à raison. Parce qu’au regard de l’actualité, les opposants donnent l’impression tous les jours que ce qui les unit ne pèse pas plus que le duvet d’un oisillon. Pire, ils vont en rangs dispersés. Moins unis, ils manquent de tact et de stratégies dans leur plan d’actions pour faire fléchir le régime en place. Au gré des intérêts chacun semble-t-il, tente de tirer le drap de son côté. Pendant que l’USL du président d’honneur, Sébastien Ajavon luttait pour sa légitimité, les Forces Cauris pour un Bénin Emergent et Restaurer l’Espoir de Candide Azannaï s’étaient empressés d’aller chercher leur récépissé. Laissant du coup, le parti à l’effigie du poisson et de la bougie, seul dans le désarroi.

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Emportés par les vagues successives du pouvoir et ses nombreux soutiens, Sébastien Ajavon et quelques uns encore de ceux qui continuent de partager les mêmes idéaux que lui, ont dû faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Visiblement, plus de webactivistes pour le défendre sur les réseaux sociaux comme au début du clash entre lui et le pouvoir en place. C’est à croire même, sans risque de se tromper que l’ancien président de la ligue professionnelle de football au Bénin est en train de faire ses adieux à la politique. Ceci d’autant que la seule issue favorable à l’ancien gestionnaire de Cajaf Comon désormais reste sa page facebook. Grand oublié de l’opposition, même les Fcbe « aile Azatassou » ne pensent plus à lui au cours de leur sortie. C’est le cas, lors de la déclaration faite ce jeudi 16 avril 2020 par un groupe réuni au nom du « Comité de Restauration de la Flamme Allumée les 10 et 11 février 2018 à Parakou ».
Curieusement, ils ont profité de cette sortie pour plaider le cas de l’ancien ministre Komi Koutché, condamné récemment par la Criet à 20 ans de prison, de Valentin Djènontin condamné à 02 ans de prison. Même un hommage a été rendu à l’étudiant Théophile Djaho, décédé le 24 mars dernier sur le Campus d’Abomey-Calavi lors des affrontements entre étudiants et policiers. Jamais dans leur discours, ils ne parleront de Sébastien Ajavon. Question : ne comptent-ils plus, ses opposants, sur l’ancien président du patronat dans leur stratégie ?

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