Avec force et engagement, le jeune administrateur des finances et expert en gouvernance locale, Augustin Jardel Houétinou s’engage en politique. Titulaire d’un master en administration des Finances et du Trésor et d’une licence en finances et comptabilités à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (Enam / Uac), il souhaite apporter sa contribution à la construction de son pays. Dans cette interview, l’ancien étudiant de Gasa Formation et candidat du Mouvement populaire de Libération (Mpl) dans la 6e circonscription électorale croit dur comme fer que l’avenir de toute nation repose sur une jeunesse active.

Dites-nous pourquoi avez-vous décidé d’entrer en politique ?

L’engagement citoyen est feu qui nous brûle depuis des années et nous avons décidé cette fois-ci à défaut de continuer à subir nous engager pour nous faire entendre. Pour ne pas subir, c’est le seul moyen : agir, participer, s’engager. J’ai la ferme conviction que la politique est le Seul moyen de se faire entendre.

Que pensez-vous apporter de nouveau à la population ?

En tant que jeune, je pense que nous avons beaucoup de choses à apporter à nos populations du nord au sud et de l’est à l’ouest. Il ne s’agira pas d’aller s’asseoir au parlement pour faire la volonté du gouvernement mais d’apporter sa pierre à l’édifice. Nous essayerons de défendre l’« intérêt général » contre les intérêts particuliers qui sont certes la plupart du temps parfaitement légitimes, mais que l’on ne peut tous satisfaire dans toutes leurs demandes.

Pourquoi avoir choisi militer dans une jeune formation politique comme le Mpl ?

Tout long chemin commence par le tout premier pas. Autant les formations politiques qui existaient avant le Mpl ont des ambitions autant nous rêvons jouer notre partition aux côtés de notre peuple. Je dirai que la ligne du Mpl me convient et j’y adhère totalement.

Votre talent insoupçonné, votre passion, une expérience de vie insolite ? »

Disons que dans mon parcours d’administrateur des finances, j’ai appris beaucoup de choses en côtoyant les riches et les pauvres. J’ai démontré une réelle faculté d’adaptation et de rebond. Cela a été particulièrement vrai lorsqu’au sortir de l’université, je suis allé faire mes stages à la mairie de Cotonou puis dans une société financière pour apprendre davantage de la gouvernance locale et faire le lien avec les finances publiques. Concernant ma ou plutôt mes passions, elles tournent autour du sport, de la musique - spécialement de l’Opéra comme beaucoup de gens de ma génération. Pas très original… Ce qui l’est peut-être un peu plus est que je me suis remis depuis un an à l’étude de l’anglais.