L’ancien ministre délégué auprès du président de la République, chargé de la défense nationale, Candide Azannaï a fait part de sa première et brève réaction à propos du discours du Chef de l’Etat, Patrice Talon sur l’état de la Nation. Très sollicité a-t-il dit, le président du parti Restaurer l’Espoir (RE), reconnait que c’est pour lui, un devoir de donner son point de vue et par respect à ses fans et militants, sur ledit discours.

Hier, au sein de l’hémicycle, le Chef de l’Etat, Patrice Talon a délivré son discours sur l’état de la Nation. Diversement apprécié, son discours suscite autant de réactions sur les réseaux sociaux qu’au sein de la classe politique béninoise. La dernière en date est celle de l’ancien ministre délégué auprès du président de la République chargé de la défense nationale Candide Azannaï. Le président de Restaurer l’Espoir a donné rendez-vous à ceux qui l’ont sollicité et qui ont souhaité avoir son point de vue sur le discours. Mais à travers une ironie à peine voilée, l’ancien ministre a fait un bref commentaire sur le discours tout de même.
« En attendant la publication de ma dissection technique et politique sur sa rhétorique ostensiblement captive de l’hubris, je vous sers ce petit condensé sur un certain CALIGULA connu des anciens. « , a écrit Candide Azannaï ; avant de rebondir : « Au final, Caligula est vraiment l’empereur le plus fou de tous. Pourtant son règne avait bien commencé, il était aimé par son peuple mais Caligula changea un jour et il devint le tyran qu’il était. Cela est probablement dû à un problème psychologique ou à un choc qu’il a reçu ».

Rappelons que le Président de la République était devant les députés hier pour son discours sur l’état de la Nation.
En gros Patrice Talon a peint un tableau reluisant d’un Bénin prospère selon ses dires. Entre autres, il a retracé son parcours en huit ans à la tête du Bénin avec des réalisations dans plusieurs domaines. Le clou de son intervention a été qu’aucun compris ne se fera pour plaire à qui que ce soit d’une part, et que malgré les menaces, la marche vers l’avant est « irréversible ».
Alors que l’opposition l’appelle à convoquer les assises nationales, à faire libérer les personnalités politiques en prison et favoriser le retour des exilés.