L’ex-Secrétaire Général du Cadre de Concertation des Confessions Religieuses, Michel Alokpo demande à l’État béninois à se saisir du cas de l’église de Banamè de Parfaite. Ceci après l’interpellation de plusieurs fidèles de l’église Azzaël Awignan à Savalou, le pasteur Allokpo estime que c’est le tour de Daagbo, dieue de Banamè.

Pour le pasteur Michel Allokpo, il est inconcevable que Daagbo, dieue de Banamè soit encore en liberté. Tout simplement parce qu’il soutient que ce qui se passe dans son église à Banamè est plus écœurant que le drame de Savalou qui a valu une dizaine de morts.

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Selon le pasteur Michel Alokpo, Daagbo devrait être en prison, parce qu’il y aurait eu des rituels qui auraient provoqué la mort de fidèles de son église dans le département de l’Ouémé. Selon les propos de l’ex Secrétaire Général du Cadre de Concertation des Confessions Religieuses, l’enquête qui a suivi ce drame religieux n’a pas conduit à l’arrestation de Parfaite de Banamè, ce qu’il déplore.

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Il fait savoir que des choses plus grave se passent à Banamè et donc que force doit rester à la loi comme c’est le cas du leader de l’église Azzaël Awignan de Savalou, Mesmin Kpondékon. " l’Etat n’a pas donné une définition claire de la laïcité. Si l’Etat se permet de favoriser des imams pour aller à l’Assemblée nationale et qui continuent de diriger la mosquée. Est-ce que c’est une forme de laïcité » ? se demande Michel Alokpo qui pense que la laïcité est la séparation du pouvoir politique du pouvoir religieux, rapporte Bénin WebTV.

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A Savalou, un affrontement violent entre membres de la secte Azzaël Awignan et les populations, le samedi 29 janvier 2022, a occasionné 10 morts dont deux policiers. La suite, le leader de la secte Mesmin Kpondékon et des fidèles de son église ont été interpellés et placés en détention.