Société

Dans l’affaire Réckya Madougou, condamnée à 20 ans de prison, l’ancien juge Essowé Batamoussi de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), a une nouvelle sortie médiatique. Une sortie qui suscite assez de commentaires.

A la faveur d’un récent passage sur TV5 Monde, l’ancien juge de la Cour de répression des inffractions économiques et du terrorisme Criet, Essowé Batamoussi a encore fait de dégâts. Ses déclarations qui en somme, apportent de l’eau au moulin de ceux qui pensent à tort ou à raison que la Criet n’est pas indépendante, viennent jeter de l’huile sur le feu.

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« La Criet, celle qui est à Porto-Novo n’est que figurante. La Criet se trouve au Ministère de la justice, c’est là où sont prises les décisions et à la Criet de Porto-Novo, nous les juges, nous ne sommes là que pour valider les actes pris à la Chancellerie », a déclaré Essowé Batamoussi sur les antennes de France 24. Une façon pour le juge désormais en exil pour que la justice n’est pas totalement libre.

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Déjà en Avril après son départ du Bénin, le juge a fait des déclarations sur les médias européens. En réplique, le ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum les a battus en brèche. Et en plus selon des proches du régime, l’ancien juge aurait des atomes crochus avec l’opposition et c’est cela qui sous-tend ses dénonciations contre le régime.

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L’investigateur

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