Santé

Bénin : Assurance maladie, désormais une obligation pour tous dès l'année prochaine

L’investigateur 6/11/2021 à 05:42

Au détour d’un entretien, le directeur général de l’Agence nationale de protection sociale et coordonnateur du projet ARCH, Venant Célestin Quenum a fait savoir que l’assurance maladie sera bientôt rendue obligatoire pour tous les béninois.

À travers le projet ARCH, le gouvernement veut rendre obligatoire, l’assurance maladie à toute la population. Selon le directeur général de l’Agence nationale de protection sociale et coordonnateur du projet ARCH, Venant Célestin Quenum, cette décision prendra effet dès Janvier 2022. Date du démarrage de la phase pilote du volet Assurance de ce projet. "L’assurance maladie sera donc obligatoire, conformément à la loi votée en février 2021, ils seront amenés à venir souscrire à une assurance maladie subventionnée », a confié Venant Quenum qui pense que d’ici janvier, on devrait venir à bout de cette situation de personnes retenues dans les centres de santé pour non-paiement de leurs factures de soins :" Soit on les retrouvera dans la catégorie des pauvres et ils vont d’office bénéficier des subventions de l’Etat, ou soit c’est des non pauvres qui doivent souscrire par eux-mêmes à l’assurance-maladie".

En effet, à en croire le coordonnateur, la décision de rendre obligatoire la souscription à l’assurance maladie serait liée au fait qu’il y a des fois, certains patients admis dans les structures sanitaires mais après les soins, ils sont dans l’incapacité de s’acquitter des frais d’hospitalisation. Ces derniers attendent qu’une tierce personne vienne payer les factures avant qu’ils ne recouvrent leur liberté. C’est donc pour faciliter la vie à cette catégorie sociale que le gouvernement les a pris en compte dans le volet assurance du projet ARCH, en phase pilote dans sept Communes, avant d’être bientôt généralisé :" Les populations que nous considérons comme des pauvres extrêmes ont déjà leur carte biométrique…elles accèdent déjà au service d’assurance maladie grâce à leur carte d’identité nationale biométrique", a expliqué Célestin Quenum.

Il fait cependant remarquer qu’il y a des gens qui sont en situation de pauvreté mais pas de pauvreté extrême. Quand ceux-là sont retenus dans les formations sanitaires pour non-paiement de frais de soin, ils ne bénéficient pas encore de l’aide de l’Etat mais cela ne saurait tarder, a-t-il précisé.

Au cours de ses explications, le directeur général de l’Agence nationale de protection sociale et coordonnateur du projet ARCH a déclaré que les personnes inscrites dans la catégorie des pauvres mais ne sont pas des extrêmes pauvres « seront amenés à venir souscrire à une assurance maladie subventionnée. » Ce qui permettra à ces derniers de payer aisément une fois l’an, pour leur assurance et être totalement couvert pour toutes les pathologies de panier de soins et les médicaments associés à ces maladies pendant une année, a-t-il indiqué et rassure que les frais de souscription seraient à la portée de tous. « C’est sans commune mesure avec tout ce qui se fait en termes de primes d’assurance-maladie dans le pays et avec les assureurs privés », a rassuré le directeur général de l’Agence nationale de protection sociale et coordonnateur du projet ARCH Venant Célestin Quenum.




 
 

 
 
 

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