À quelques mois des élections législatives, l’expert électoral Georges Otchéré a publié une opinion où il parle de l’ennemi de la mouvance et de l’opposition. Pour lui, les hommes politiques n’ont pas la culture d’entretenir leur électorat après les élections.

Bientôt, s’ouvrira la campagne électorale pour les législatives de 2023. Sur le terrain, la mouvance présidentielle et l’opposition affûtent leurs armes pour affronter avec sérénité, les élections. Chaque partie y va de ses arguments. Mais, selon Georges Otchéré, les deux camps ignorent leur ennemi commun. Pour lui "Les opposants sont convaincus que la cherté de la vie et les problèmes inhérents à tout régime basé sur la rigueur constituent leurs atouts majeurs. En face, le camp de la majorité présidentielle est tellement convaincu que le bilan du Chef de l’Etat plaide pour lui", a-t-il analysé avant de lancer "Erreur de jugement, ni pour l’un, ni pour l’autre, rien n’est gagné d’avance, l’ennemi commun s’appelle le taux de participation". Il estime que notre démocratie ne s’est pas remise de l’absence de débat politique lors des dernières élections à cause de la pandémie du Covid 19, laissant intacts les sujets de grande préoccupation auxquels nous aurions dû trouver collectivement des solutions. Ce faisant, la politique est restée trop longtemps sourde aux aspirations légitimes du peuple souverain. "Elle a trop longtemps, ignoré le Bénin profond qui vit son avenir comme une menace", a-t-il martelé selon l’opinion relayée par Kpakpato Média.

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À en croire l’expert électoral," La campagne pour les législatives de 2023 doit être l’occasion de réconcilier la politique avec les béninois. Encore faut-il que les hommes politiques, toute obédience confondue, se montrent irréprochables à tous égards." Car, indique-t-il, "La faible participation électorale observée un peu partout dans le monde n’épargnera pas le Bénin. Le taux de participation apparaît aujourd’hui comme un déterminant qui témoigne du fossé qui, de plus en plus, sépare les gouvernants des gouvernés", a-t-il écrit. Toutefois, il a évoqué une porte de sortie. Selon ses dires," faudra-t-il que les hommes politiques s’inspirent de Jésus, considéré comme le plus grand homme de tous les temps ? En effet, par ses enseignements dynamiques, sa proximité avec ses disciples, la façon dont il a vécu en harmonie avec les siens, il a su garder une influence certaine sur l’humanité. Malgré les années qui passent, sa parole demeure, résiste au temps et vivifie plus d’un. Toi, homme politique, as-tu une parole ? Comment te comportes-tu dans la société ? Quel regard les populations portent-elles sur toi ? Jésus est surement un bel exemple de communicant dont tu dois t’inspirer. C’est ce que je crois", a-t-il conclu.