Société

Le coordonnateur des ministres- conseillers, Janvier Yahouédéhou était reçu sur l’émission Confidences dans le Noir de BL TV. Il s’est prononcé sur plusieurs sujets de l’actualité nationale notamment l’affaire de corruption présumée dans le processus d’obtention de récépissé du parti « Le Libéral » de Richard Boni Ouorou et de la situation de Steve Amoussou connu sous le présumé « frère Hounvi ».

Réagissant à l’affaire du parti « Le Libéral », Janvier Yahouédéhou a déclaré que depuis la prise du pouvoir par le président Patrice Talon, un accent particulier est mis sur la rigueur administrative. Pour le ministre-conseiller, « à l’ère de la rupture, tricher est impossible.

Le système est connu pour empêcher ce genre de dérive. Toute tentative serait sévèrement sanctionnée ». Il a précisé qu’il y a de mécanismes de contrôle renforcés au sein de l’administration tout en reconnaissant qu’aucune institution n’est totalement à l’abri des abus individuels. Il a expliqué que « le document a sans doute franchi toutes les étapes de vérification ». Ce qui pourrait exister, dit-il, « ce sont des cas isolés de personnes profitant de leur position pour obtenir un avantage indu ». Mais pour lui, « cela ne remet pas en cause la validité du processus lui-même ».

Abordant le cas de Steve Amoussou et la stratégie de l’opposition, il a regretté le manque de soutien à ce dernier par ses alliés politiques. Le coordonnateur des ministres-conseillers a révélé que « Frère Hounvi » « représentait l’opposition à lui seul ».
Selon lui, « il menait la charge, utilisait les bons mots pour influencer l’opinion ». « Si j’étais à leur place, je l’aurais mis à l’abri, sur une île s’il le faut, pour qu’il poursuive son action », a-t-il lâché. Janvier Yahouédéouhou a signifié que l’opposition a failli à son propre jeu en n’assurant pas un soutien constant à ses porte-voix. Il cite en exemple les difficultés financières de Hounvi, qui auraient contribué à son retrait. « Incapables de soutenir leur meilleur atout, ils ont perdu un élément stratégique », a-t-il souligné.

Il a par ailleurs indiqué qu’aujourd’hui, le rapport de force est défavorable à l’opposition dans un contexte politique où le président Patrice Talon bénéficie d’un large soutien au sein de la classe politique. « Le nombre de leaders autour du chef de l’État est révélateur. Ce n’est pas parce que quelqu’un vient faire campagne dans un quartier qu’il va changer l’issue du scrutin », a-t-il soutenu.

Faisant référence à son propre parcours politique, l’ancien député a conclu sur une note personnelle : « J’ai toujours été dans l’opposition, mais je n’ai jamais perdu une élection. Le terrain, c’est la réalité ».

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Roland Affanou

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