Dans une vidéo diffusée sur Youtube, Parfaite Daagbo de l’église de Banamè a proféré de vives menaces contre ses fidèles notamment les anciens prêtes qui ont déposé leur démission. Pour elle, ces derniers finiront très mal.

Plusieurs fidèles et prêtres ont quitté l’église de Parfaite, dieue de Banamè ces derniers mois. Ceux-ci, après avoir tourné dos à Daagbo ont fait beaucoup de révélations contre leur dieue. Des révélations qui ont mis à nu des pratiques peu orthodoxes qui auraient cours dans cette église, mais cela a suscité la colère de Parfaite de Banamè. Comme à son habitude après ces révélations, Daagbo a, au cours d’une soirée de prédication, menacé ses ex-daagbovis.

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Elle s’est insurgée notamment contre le fait que les démissionnaires ont fait des révélations à travers des audios qui ont fait le tour des réseaux sociaux. À l’en croire, les intéressés n’avaient pas besoin de le faire, puisque cela ne se fait pas. Du coup, ils finiront très mal ..." Il y en a qui étaient célestes, chrétiens ou qui vont chez les charlatans sans pour autant critiquer ou se moquer de leurs responsables après leur départ. Puisqu’ils savent qu’ils vont mourir s’ils font une certaine révélation. Ils ne se mettent pas sur les réseaux sociaux pour jeter du discrédit sur leurs anciens responsables. Quand vous étiez païens vous faites des audios contre vos féticheurs lorsque vous les quitter ?", a-t-elle demandé à ses fidèles avant de poursuivre :" Vous ne faites pas d’audio parce que vous savez que ces féticheurs peuvent vous tuer. Ceux qui font ces révélations, savent que je ne suis pas un diable. Ils savent comment agir le diable. Si j’étais un diable, ces démissionnaires ne seront plus sur pieds. Je les aurais tous mangé. Mais ils seront tous mis à nu, ils tomberont", a martelé Daagbo.

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La dieue de Banamè a été très loin dans ses menaces en mettant en garde ses fidèles qui, dit-elle, font semblant d’être les daagbovis, mais qui dans la réalité sont les traîtres. A l’en croire, ceux-là seront mis à nu et dès qu’ils quitteront Banamè, ils n’auraient jamais la paix.