Poursuivi par la justice et puis condamné plus tard à 10 ans de prison ferme pour des faits d’abus de fonction par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), Léhady Soglo ancien maire de Cotonou est au cœur des débats depuis 48 heures. Peut-il désormais revenir au Bénin après les accolades entre son géniteur Nicéphore Soglo et le président Patrice Talon au vernissage ?

Cette actualité liée au retour de Léhady Soglo au Bénin qui fait le tour des réseaux sociaux depuis les accolades entre l’ancien président Nicéphore Soglo et Patrice Talon samedi dernier a été abordé par le Chef de l’Etat.

En effet, c’est à la faveur d’une déclaration faite à Frissons Radio que le président de la République Patrice Talon a dissipé à mots couverts, le doute qui subsiste dans les têtes. Pour l’ancien magnat du coton, tous ceux qui ont eu des parcelles de pouvoir et qui ont géré les ressources publiques doivent répondre de leurs actes si et seulement si on leur reprochait quelque chose. Sur la question sauf revirement de situation, le compétiteur-né a tranché laissant entendre que des maires, des douaniers, des policiers et autres commis de l’Etat à qui des choses sont reprochées du fait de leur gestion par le passé sont en train de répondre chacun de sa faute. « Entre Monsieur Léhady Solgo et moi, il n’y a pas de problème », a déclaré le président Patrice Talon.

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Dans la suite, il enchaîne pour dire que demander à l’ancien président de la Renaissance du Bénin de répondre sur des choses qu’on lui reproche pendant sa gestion à la mairie de Cotonou « n’a rien d’adversité ».

A dire vrai, le débat a rejailli samedi dernier depuis que l’ancien président Nicéphore Solgo qui boudait les manifestations protocolaires organisées par l’Etat à travers le régime en place s’est déplacé au vernissage et a eu des accolades avec Patrice Talon. Donc dans l’opinion ce rapprochement est synonyme de dégel et cela pourrait faciliter le retour de son fils Léhady Solgo au pays.

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Léhady condamné, son avocat avait apprécié

« Je dois, en réalité, féliciter la Criet pour la lucidité qu’elle a eue, en relaxant, purement et simplement, toutes les personnes qui sont accusées et qui sont poursuivies devant elle, pour toutes les infractions qui leur sont reprochées, à l’exception de mon client, Monsieur Soglo. On a le sentiment que les décisions sont dictées. D’ailleurs, ils n’ont pas eu d’autre choix que d’infliger les peines lourdes à ces personnes qui sont poursuivies. C’est un acharnement politique. C’est une chasse aux sorcières. Je dirais même que c’est un procès en charlatanisme contre mon client. Parce que, c’est totalement absurde. C’était dans une logique politique d’exclusion, d’élimination d’un homme politique et pas des affaires politiques qui sont vides. », avait déclaré la défense de Monsieur Léhady Soglo, Me Alfred Bocovo