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Bénin : l’opposition pense déjà aux primaires pour désigner le prochain président de l’Assemblée nationale en son sein

L’investigateur 3/07/2022 à 15:43

On est encore loin des réalités des législatives de janvier 2023. Mais d’ores et déjà, l’opposition pense aux stratégies qu’il faudra mettre en place pour élire le futur président de l’Assemblée nationale en son sein.

C’est à cette préoccupation que l’ancien conseiller à la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC), Irenée Agossa pense. Pour le président du parti, Restaurer la Confiance (RLC), il faudra des primaires afin de désigner le candidat le plus représentatif au sein de l’opposition pour le perchoir de l’Assemblée nationale. Selon sa vision, la porte de sortie de l’opposition passera par l’union des partis qui la composent. Le salut, précise-t-il, « c’est de s’entendre sur le leader, le choix du logo et du parti », rapporte Bwt.
« Nous allons demander aux populations de faire le choix utile parce que nous nous sommes capables de nous sacrifier. Nous allons consentir tous les sacrifices pour que le perchoir prochain soit issu de l’opposition« , estime le colistier de Kohoué Corentin à la récente présidentielle.

| Lire aussi : Assemblée nationale : les attentes des députés après le débat d’orientation budgétaire sur la loi des finances 2023

Autrement, il pense que l’opposition va damer le pion à la mouvance au terme des législatives, mais il croit dur comme fer que le poste du président de l’Assemblée nationale est primordial. « Ce qui va nous départager est qu’au niveau de tous les partis de l’opposition et les partis apparentés, chacun n’a qu’à dégager en son sein le futur président de l’Assemblée nationale parce que le président de l’Assemblée est l’incarnation d’une vision« , propose Iréné Agossa. Le choix une fois opéré, s’en suivront les primaires pour que l’opposition désigne le leader qui sera le plus représentatif pour être élu président de l’assemblée nationale, neuvième législature.
Combien seront-ils, ces partis de l’opposition à prendre part aux législatives avec le nouveau code électoral très exigeant ? Irenée Agossa, ancien militant du parti, Les Démocrates, considéré à tort ou à raison comme quelqu’un qui a trahi sera-t-il entendu ? Autant d’équations que les opposants doivent chercher à résoudre et non penser déjà aux primaires pour le perchoir du président de l’Assemblée nationale. Ce qui s’apparente à une manière de mettre la charrue avant les bœufs.



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