Les juges de la Cour d’appel de Cotonou ont rendu leur délibéré dans le dossier opposant Loth Houénou au chef de l’Etat, Patrice Talon. C’est ce vendredi 29 octobre 2021.

Après qu’il a eu à interjeter appel dans le dossier harcèlement sur la personne du chef de l’Etat pour lequel il est en prison, l’opposant Loth Houénou il a cru que c’est la fin de ses déboires. Notamment à travers le délibéré attendu de la Cour d’appel ce vendredi, mais au final, cela ne lui est plus favorable. Du coup, il retourne en prison. Condamné à deux ans de prison ferme depuis l’année passée, il a interjeté appel.

Au cours de la première audience en appel, l’accusé dans ce dossier a expliqué à la cour que ses enregistrements audio mis en cause n’avaient pas pour but de nuire au président Patrice Talon. En faisant ses interventions sur les réseaux sociaux, Loth Houénou estime être dans une veille pouvant permettre au Chef de l’Etat d’améliorer sa gouvernance.

En effet, dans son délibéré ce vendredi, la Cour d’appel a confirmé la décision du tribunal. Donc après avoir passé 14 mois derrière les barreaux, le président du parti des valeurs Républicaines (PVR) devra terminer le reste de ses séjours à la prison.

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C’est au cours de l’audience du vendredi 23 juillet, à la Cour d’appel de Cotonou, que le dossier harcèlement sur la personne du chef de l’Etat, le président Patrice Talon dans lequel Loth Houénou est incriminé, a été mis en délibéré pour ce vendredi 29 Octobre après les débats.

A travers une lettre ouverte adressée au président de la République, ses enfants ont imploré la clémence de Patrice Talon pour que quelque chose soit fait dans le but de libérer leur géniteur. Des appels qui n’ont pas eu d’échos.

Arrêté le 30 juin 2020 à Akassato dans la Commune d’Abomey-Calavi, Loth Houénou avait été condamné à 02 ans de prison ferme avec une amende de 200 000 fcfa, le 10 novembre 2020 au Tribunal de première instance de Cotonou,. Il avait également fait la prison pour diffamation contre l’homme d’affaires Sébastien Ajavon avant d’être libéré après 14 mois de détention, soit le 17 décembre 2019.