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Bénin : le préfet Orounla justifie la traque des prostituées et leurs clients à Cotonou

L’investigateur 3/11/2021 à 08:24

Depuis quelques semaines déjà, le Préfet du département du Littoral, Alain Orounla a effectué deux descentes nocturnes au cours desquelles, il a mis aux arrêts des travailleuses du sexe. Incompris, l’ancien ministre justifie au micro de Frissons Radio, sa lutte contre le plus vieux métier du monde.

La traque contre les prostituées de Cotonou est loin d’être terminée. Elle sera plutôt intensifiée dans les jours à venir. C’est ce qu’a annoncé le Préfet du Département du Littoral, Alain Orounla qui dit ne plus vouloir des travailleuses du sexe sur son territoire de compétence « C’est une tâche permanente que nous nous sommes assignée, jusqu’à ce que les adversaires signent la fin de cette activité », a-t-il lancé. A l’en croire, cette activité constitue un crime et un génocide. Pour lui, il n’est pas question de laisser une telle activité prospérer dans la ville de Cotonou :" C’est un problème de criminalité et de génocide, parce-que les conditions dans lesquelles les gens sont livrés à la prostitution facilitent la contamination de tous les Béninois. Nous n’avons aucune appréciation sur le suivi médical ou non de ces « prostituées » que d’autres fréquentent. On ignore leur statut sérologique" a expliqué Alain Orounla.

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Au regard du danger que constitue cette activité, l’ancien ministre de la communication a indiqué que la lutte va s’intensifier et sera sans complaisance :" Je casse des œufs. Si on veut, on peut en faire des omelettes. Si on veut, on peut pleurer sur le lait renversé », a-t-il martelé avant d’évoquer l’autres pans de la chose. À l’en croire, au-delà des questions de santé et de sécurité publique, il s’agit également d’une violence faite aux femmes à travers l’activité de sexe, montée par des réseaux de proxénètes. Les jeunes filles sont nombreuses à être livrées à la prostitution au profit de proxénètes qui tirent les plus gros avantages de l’activité.

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Il a affiché son intention qui consisterait à faire l’état des lieux et trouver les moyens pour éradiquer le phénomène, mais pas forcément pour faire emprisonner les prostituées. Rappelons que lors de sa première sortie à Cotonou, une trentaine de travailleuses de sexe ont été raflées et que présentées au procureur près le tribunal de Cotonou, elles ont été relâchées.




 
 

 
 
 

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