Au Bénin la justice a ordonné l’inhumation de 386 corps par les services de la voirie. Mais, selon une source proche du dossier contactée par l’Investigateur, il y a des non-dits contrairement à ce que pense le commun des béninois.

386 corps sous main de la justice seront bientôt inhumés sinon que dans certaines localités concernées, au moins des inhumations ont été déjà faites. C’est le cas de Parakou où les 1ère et 2è vagues ont été respectivement inhumées en janvier et février derniers. A Cotonou, le point est fait tout comme à Abomey-Calavi. Mais tout le monde attend la mairie de Cotonou qui a son cimetière sis à Somè, dans la commune d’Abomey-Calavi. A Kwégbo (Akpakpa), tout est fin prêt également. Après l’ordonnance émise par les tribunaux de Cotonou et d’Abomey-Calavi, l’inhumation de ces corps par des services de la voirie est actée. Cependant, « L’opération ne concerne pas les corps abandonnés pour lesquels le communiqué est en cours de diffusion et pour lesquels nous n’avons pas encore de réquisition », a confié une source proche du dossier.

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La réalité en ce qui concerne les 386 corps est que 90 % au moins ont été identifiés et leurs familles connues. Seulement, ce sont des familles pauvres où certains parents n’ont pas pu payer les frais d’hôpitaux ou de la morgue après le décès de leurs proches ; donc les corps ont été confisqués. En dehors des 90% des cas qui sont connus, le reste prend en compte des débiles mentaux, des présumés terroristes tués, et autres cas.
En résumé ces corps ont bel et bien des parents connus contrairement à ce qui est dit dans l’opinion. La preuve, certains parents sont passés clandestinement voir des travailleurs dans certaines morgues pour les « intéresser ». Ceci pour pouvoir récupérer les ongles et cheveux de leurs proches et aller faire les cérémonies funéraires, selon chaque coutume. Pour rappel, l’opération liée à l’ordonnance de la justice vise à désengorger les morgues au Bénin.