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Bongo : désormais 09 enfants de l’ex-président du Gabon mis en examen dans l’affaire ‘’Biens mal acquis’’ (liste)

L’investigateur 29/07/2022 à 19:49

Ce vendredi 29 juillet 2022, cinq enfants de plus du défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba ont été mis en examen à Paris dans le dossier des « biens mal acquis » entre juin et juillet, selon les informations.

Soupçonnés d’avoir profité du patrimoine immobilier « frauduleusement » acquis en France par leur père, cinq enfants de plus du défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba, dont sa fille aînée Pascaline, ont été mis en examen à Paris dans le dossier des « biens mal acquis ». Ils ont profité du patrimoine immobilier « frauduleusement » acquis en France par leur père, et sont poursuivis pour de nombreux chefs d’inculpations. Dans la même affaire en avril, quatre de ses enfants avaient déjà été mis en examen. Donc, avec de nouvelle mise en examen, le nombre est porté à au moins neuf. Il s’agit d’enfants d’Omar Bongo, demi-frères et demi-sœurs de son fils et successeur à la tête du pays Ali Bongo, poursuivis dans cette information judiciaire menée par un juge financier parisien.
Il y a la fille aînée Pascaline Bongo, 66 ans, ex-directrice de cabinet de son père, Omar Denis Jr Bongo, 28 ans, également petit-fils du président congolais Denis Sassou Nguesso, Jeanne Matoua, 38 ans, et Joseph Matoua, 40 ans sans oublier Ali Bongo au pouvoir. Tous ont été mis en examen entre juin et juillet, selon une source judiciaire à l’AFP, confirmant ce vendredi 29 juillet 2022 une information du site Africa Intelligence. Or avant ceux-ci, il y avait Grâce (58 ans), Betty (55), Arthur (51) puis Hermine Bongo (53).

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Tous sont poursuivis de recel de détournement de fonds publics, corruption active et passive, blanchiment et abus de biens sociaux. La justice française les soupçonne d’avoir « sciemment » bénéficié d’un important patrimoine immobilier « frauduleusement » assemblé en France par le patriarche, président du Gabon de 1967 jusqu’à sa mort en 2009. La valeur de ces biens a récemment été évaluée par la justice « à au moins 85 millions d’euros ».

Pour l’avocate de Pascaline Bongo, Me Corinne Dreyfus-Schmidt, il y a dans cette procédure « un anachronisme tant juridique que factuel ».

Selon des éléments obtenus par l’AFP, Pascaline Bongo a déclaré devant les enquêteurs en janvier 2020 posséder, entre autres, plusieurs appartements dans des quartiers chics de Paris, acquis par son père des années 1970 à 1990. Très proche de son père, elle en fut la directrice de cabinet au Palais du bord de mer de Libreville, le siège de la présidence.



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