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Burkina Faso : 10 ans après la chute de Blaise Compaoré, le souvenir d'une révolution populaire
Au Burkina Faso, cela fait aujourd’hui exactement 10 ans que le régime de Blaise Compaoré a été renversé par un soulèvement populaire historique, déclenché le 31 octobre 2014. Ce jour-là, le peuple burkinabè a pris position contre un pouvoir autoritaire qui dominait le pays depuis près de trois décennies.
Blaise Compaoré, arrivé au pouvoir par un coup d’État sanglant ayant coûté la vie à son ami et mentor, le capitaine Thomas Sankara, fut perçu comme ayant trahi les idéaux d’intégrité et de justice qui faisaient la fierté de l’Afrique. Pendant 27 ans, Compaoré a exercé un régime dictatorial, réprimant l’opinion publique, persécutant ses opposants et instaurant une corruption sans précédent dans le pays des "hommes intègres."
27 ans de règne autoritaire
Durant son long règne, Compaoré s’est également illustré sur la scène africaine en entretenant des alliances controversées. Le Burkina Faso est devenu un foyer de soutien pour diverses rébellions en Afrique de l’Ouest, notamment en Sierra Leone, en Côte d’Ivoire, au Liberia et au Mali, où il a accueilli des groupes armés qui déstabilisaient la région.
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Cependant, ces alliances et son soutien aux forces séparatistes l’ont finalement rattrapé. Le peuple burkinabè, prenant conscience de son intention de rester au pouvoir indéfiniment, s’est mobilisé aux côtés des forces politiques et sociales pour mettre un terme à sa présidence.
Le matin du 31 octobre 2014, sous la direction des organisations patriotiques et de la société civile, les Burkinabè ont repris leur destin en main, restaurant l’honneur de leur nation longtemps terni par un régime oppressif. Blaise Compaoré s’enfuit alors en Côte d’Ivoire, où il trouva refuge auprès du président Alassane Ouattara.
Aujourd’hui, une décennie plus tard, le peuple burkinabè se souvient de cet événement marquant comme d’un moment fondateur pour la démocratie et la justice au Burkina Faso.
Inter
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