Le Président du Burkina Faso Roch Christian Kaboré n’est plus libre de ses mouvements. Il a été arrêté par les militaires dans la nuit du dimanche au lundi 24 Janvier 2022 pour des raisons non encore élucidées. Mais avant ce qui est sur le point d’être considéré comme putsch, les militaires lui ont fait certaines exigences.

Selon le quotidien Aujourd’hui, « les mutins ont égrené les raisons de leurs sautes d’humeur résumées en 6 points : des moyens adaptés à la guerre asymétrique contre le terrorisme et des effectifs conséquents ; le congédiement des principaux responsables de l’armée ; une meilleure prise en charge des blessés de guerre et des familles des défunts ; l’évacuation des blessés de guerre des FAN ; la formation du personnel adapté à la menace ; et la constitution d’unités permanentes et collecte d’effectifs. ». En gros, « Six injonctions de mutins militaires qui sont autant de coups de semonce, relève encore Aujourd’hui, pour signifier une césure avec certains de leur hiérarchie mais surtout un avertissement à grand bruit pour attirer l’attention sur le fait que, eux les hommes du rang, ne sont plus prêts à aller au casse-pipe terroriste sans être dotés d’un certain matériel et viatique nécessaire. », rapporte Rfi.

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Arrivé au pouvoir en 2015, le Président Roch Christian Kaboré est arrêté et est aux mains des mutins depuis ce lundi. Après une mutinerie suivie de tirs nourris survenus dans plusieurs casernes du pays depuis samedi dernier à ce matin.