Ibrahim Traoré, 34 ans est le nouveau président du Burkina. Jusqu’à présent, chef de corps du régiment d’artillerie de Kaya, dans le nord du Burkina Faso, il prend la succession du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, démis par le MPSR. Dans une interview accordée ce lundi à RFI, il revient sur les partenaires possibles du Burkina en proie aux attaques jihadistes.

Au micro du média français, le nouveau patron du MPSR a réitéré sa volonté « d’aller vers d’autres partenaires prêts à aider dans la lutte contre le terrorisme ».
« Il y a beaucoup de partenaires, la France est un partenaire, il y a beaucoup d’autres partenaires. Donc, il n’y a pas une cible prioritaire, tous ceux qui pourront nous aider », a-t-il déclaré.
Au cours des manifestations de vendredi à dimanche, un soldat a agité le drapeau russe. Un fait qui a attiré l’attention des gens. Mais pour le capitaine, cela ne devrait poser aucun problème.
« Le drapeau russe ! La Russie est un État comme les autres, on est déjà en partenariat comme vous pouvez le constater.

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Même dans notre armée, nous utilisons beaucoup de matériels russes. Donc, c’est déjà un partenaire pour le Burkina Faso. Je ne vois pas quelle particularité il y a à voir un drapeau russe que l’on brandit à Ouagadougou. », a tranché celui qui a été désigné pour gérer les affaires courantes.
Quant au partenariat avec la France, il a nuancé. « S’il y a une ambassade ici, c’est qu’on est déjà partenaires, maintenant peut-être qu’on va parler des termes du partenariat. » a-t-il déclaré avant de poursuivre : « 
« …je pense que la France même est en train de changer les termes de ses partenariats avec beaucoup de nations. Nous voulons aussi discuter des termes du partenariat avec la France. Il y a des choses à améliorer, et peut-être qu’il y a des choses à abandonner, mais tout ce qui peut être amélioré doit être fait. »