Société

Le verdict de l’ancien directeur général de la police nationale (DGPN), Louis Philippe Houndégnon sera probablement connu ce lundi 19 mai 2025.

Lors de l’audience du lundi 28 avril 2025, le parquet spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), a fait ses réquisitions dans le dossier contre l’ancien chef de la police nationale.
Le ministère public a requis deux ans de prison ferme contre l’officier de police mis à la retraite d’office et a réclamé, en plus de la peine de prison, le paiement d’une somme de deux millions francs CFA.

L’ex-DGPN est poursuivi pour harcèlement par le biais d’un système de communication électronique et incitation à la rébellion. Son neveu est poursuivi pour les mêmes faits. Le premier substitut du procureur estime que les faits mis à la charge de l’ancien chef de la police nationale sont constitués.
Le représentant du parquet spécial pense que ce n’est pas le cas pour le neveu. Il a donc requis la relaxe au profit du neveu. Quant aux avocats de la défense, ils ont plaidé pour la relaxe pure et simple de leurs clients. « Louis-Philippe Houndégnon doit être libéré parce que le dossier est vide », a déclaré Me Yaya Pognon.

Rappelons que Louis-Philippe Houndégnon a été arrêté à son domicile au quartier Arconville à Abomey-Calavi dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 novembre 2024 après une perquisition. Les deux prévenus ont plaidé non coupable lors de l’audience du 24 févier 2025. A ce procès, l’ex chef de la police nationale s’est prononcé sur son mouvement en gestation pour l’alternance au Bénin et ses échanges téléphoniques avec un ex-ministre de Boni Yayi.

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L’investigateur

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