Bénin
Candide Azannaï affiche son mépris vis-à-vis de la huitième législature
Candide Azannaï a répondu à une lettre datant du 24 février 2020. Laquelle lettre lui a été adressée par le président du Cos-Lépi Jérémie Adomahou. Le 02 mars 2020, le président du parti Restaurer l’Espoir a dans un excès sans précédent, déversé sa bile sur la 8ème législature.
Pour Candide Azannaï, trois points majeurs fondent le refus de son parti d’envoyer la liste de ses membres candidats aux communales. Ceci pour l’établissement de récépissé aux requérants comme le stipulent les dispositions de l’article 39 de la loi n° 2019-43 du 15 novembre 2019 portant Code électoral ; et notifié par le président Jérémie Adomahou du Cos-Lépi dans sa lettre du 24 février. « …trois (03) faits importants au moins qui permettent au parti RE de n’accorder aucun sérieux, aucun crédit à tous les actes qui sont posés par vous en qualité de président du COS-LEPI. Premièrement l’illégitimité et illégalité de la législature du Parlement qui a procédé à votre désignation ; deuxièmement, l’illégitimité et l’illégalité du COS-LEPI que vous présidez et enfin, l’essence inopérante des lois incongrues, illégales, scélérates et abjectes sur lesquelles vos missions, véritables ingénieries de fraudes électorales tirent leur fondement », a-t-il écrit dans sa réponse au président du Cos-Lépi. Outre cela, Candide Zannaï a peut-être poussé le bouchon loin lorsqu’il traite les députés de la 8ème législature de « faux députés » au sein desquels sont issus des membres du Cos-Lépi qui coordonnent les opérations de la Lépi.
Car, des termes comme ces « fakes députés » utilisés par l’ancien allié du pouvoir, paraissent à la limite excessif et péjoratif. Connaissant l’auteur de la lettre du 02 mars, on se fait une idée. La colère véhiculée à travers sa correspondance, démontre à n’en point douter qu’il en a, au travers de sa gorge. Seulement, il y est semble-t-il, allé loin et ces propos distillés à foison sur les réseaux sociaux, sont à l’antipode de l’éthique enseignée à la génération montante. Surtout pour les jeunes qui embrassent une carrière politique.
Lire aussi : Bénin : La réponse de Candide Azannaï au président Jérémie Adomahou du Cos-Lépi |
Société
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