Communales 2020

Ce que Talon pense du positionnement ou non des transhumants politiques

L’investigateur 20/02/2020 à 12:06

Environ soixante minutes d’émission pour le chef de l’Etat Patrice Talon qui en a profité pour lever un coin de voile sur moult interrogations, surtout les rumeurs les plus folles. Et pour cause !

Dans l’émission dénommée « Moment Politique » du mercredi 19 février 2020, Patrice Talon n’a pas fait la langue de bois. En dehors de sujets préoccupants tels que l’avenir de l’hôtel PLM Aléjo, lieu historique de la conférence nationale, et autres, il a plus ou moins tranché sur cette rumeur qui court sur les réseaux sociaux. C’est-à-dire le sort réservé aux transhumants, en l’occurrence ceux de son camp qui quittent le parti Bloc Républicain (BR) pour l’Union progressiste (UP) et qui paraît-il, ne seront pas positionnés dans le cadre des communales et municipales. Sur la question en effet, sa réponse en dit davantage. « La transhumance politique n’est pas si, à mon sens, préjudiciable à la responsabilité politique des acteurs au sens de ce que je viens de décrire, avoir l’envergure nationale qu’il faut pour exercer le pouvoir ». Cela sous-entend que la transhumance n’a pas tellement d’impact sur la réforme du système partisan, selon le chef de l’Etat. En d’autres termes, si ceux qui quittent un parti pour un autre se retrouvent dans l’idéal que recherche le système partisan, à savoir le regroupement d’envergure nationale, cela ne pose aucun problème. Et c’est humain que pour des questions de positionnements, des potentiels candidats déplacent leur curseur. Ceci étant, les transhumants du Bloc Républicain ou de l’Union Progressiste qui effectuent des jeux de chaise musicale dans l’optique d’être positionnés, ne doivent rien craindre jusqu’à preuve du contraire. Sur la question de la transhumance politique, le président de la République dira qu’elle est un « comportement qui est parfois lié à la recherche de positionnement et d’intérêts individuels ». Et que ce sont des attitudes à maîtriser avec le temps. « Ces choses là, nous parviendrons à les corriger tout doucement. Mais il n’est pas évident que ce soit par la loi que nous parvenions à corriger tous nos travers. On ne peut pas vouloir que la loi instantanément corrige tout », a-t-il fait savoir.




 
 

 
 
 

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