Bénin
Concours de magistrats : Fred Houénou critique la condamnation du Dac du ministère de la justice
Fred Houénou, ancien conseiller du ministre porte-parole du gouvernement, crache sur la rupture et son système. C’est suite au verdict du juge dans l’affaire de concours frauduleux organisé pour recruter des auditeurs de justice.
L’ancien sociétaire de la force cauris pour le développement du Bénin (Fcdb), Fred Houénou, n’est plus en odeur de sainteté avec le pouvoir. Depuis sa démission de son poste de conseiller du ministre Alain Orounla, il ne cache plus ses positions politiques. Après le verdict rendu par la justice ce mardi et le limogeage du directeur adjoint de cabinet du ministre de la justice, présumé auteur de la divulgation des épreuves, Fred Houénou n’a pas pu se retenir. Sur sa page Facebook, dans une vidéo de douze minutes environ, il a exprimé toute sa réception.
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Fred Houénou pense que désormais au Bénin, « la justice n’est plus rendue au nom du peuple mais du président de la République. » Il en veut pour preuve l’incarcération de Laurent Mètongnon pour une affaire de bouteille de champagne d’une part et l’exil forcé de Valentin Djènontin pour avoir diffusé un document confidentiel sur les réseaux sociaux d’autre part. L’ancien allié du pouvoir pense que c’est une justice qui se rend sur la tête du client. Car, la condamnation avec sursis du directeur adjoint de cabinet du ministre de la justice est mineure devant la faute commise, insiste l’ancien conseiller et chien d’attaque de Boni Yayi.
Quid des lois et institutions au service du peuple
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« On dira qu’on a relevé le Dac de ses fonctions. Combien de personnes sont limogées mais continuent de percevoir leur salaire ? » se demande-t-il. Il va plus loin pour faire savoir que c’est « Dieu qui a permis de découvrir le mode de fonctionnement de la rupture qui se veut un régime qui lutte contre la corruption ». Fred Houénou est convaincu que si on n’avait pas surpris ces dames en train de tricher, « on allait nous rabâcher les oreilles que sous Talon il n’y a jamais eu de concours frauduleux. Les enfants de pauvres qui méritent sont reçus ».
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Tout ceci n’est que la suite logique du fonctionnement du système mis en place depuis 2016. Fred Houénou insiste que « les lois ne sont plus votées au nom du peuple mais au nom du président de la République. Le contrôle de la constitutionnalité des lois est fait au nom du président de la République. La révision de la constitution pour proroger le mandat du chef de l’État est faite au nom du président de la République... ». Le pays se gère donc au nom du président de la République, semble-t-il dire.
Société
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