Côte d'Ivoire : forte mobilisation des observateurs pour la présidentielle d'octobre 2025

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Tout est fin prêt pour la tenue de l’élection présidentielle d’octobre 2025. Dans quelques heures, les électeurs se rendront aux urnes pour élire le prochain chef de l’État parmi les cinq candidats en lice. Comme à chaque scrutin d’envergure, une importante mobilisation d’observateurs nationaux et internationaux est constatée à Abidjan.

Depuis plusieurs jours, les missions d’observation se succèdent à la Commission électorale indépendante (CEI) à Abidjan. Parmi les principales, on compte la CEDEAO, qui a déployé près de 200 observateurs, mais aussi l’Union africaine (UA), l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et d’autres partenaires internationaux.

La CEDEAO, en particulier, a conduit plusieurs missions préparatoires et tenu des rencontres avec les différents acteurs politiques et institutionnels afin de s’assurer de la régularité du processus avant le scrutin.

Les observateurs, nationaux comme internationaux, n’interviennent pas directement dans l’organisation du vote, mais leur rôle demeure essentiel pour attester de la transparence et de la crédibilité de l’élection. Ils sont chargés de surveiller le déroulement du scrutin, d’en vérifier la conformité avec les lois électorales et les standards internationaux, et de formuler, au besoin, des recommandations pour améliorer la gouvernance électorale. « Un observateur n’est pas un contrôleur. Il vient constater si les choses se déroulent conformément aux règles et proposer des pistes d’amélioration », a rappelé Ibrahime Kuibiert Coulibaly, président de la CEI.

Dans le cadre de leurs missions, les délégations de la CEDEAO, de l’UA et de l’ONU ont également échangé avec le ministre de la Sécurité, afin d’évaluer les dispositions prises pour garantir une élection paisible. « Nous avons discuté avec le ministre des questions de sécurité et salué les efforts consentis pour une élection apaisée », a déclaré Leonardo Santos Simão, représentant de l’ONU.

À l’issue du scrutin, chaque mission d’observation présentera son rapport, qui sera transmis aux autorités et aux institutions impliquées dans l’organisation du processus électoral. Ces rapports permettront d’apprécier le bon déroulement du vote et de formuler des recommandations pour les échéances futures.

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Claudia E. Dianou

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