La première responsable de l’église Saint Enfant Jésus de Banamè est dans le collimateur de l’un des soutiens du chef de l’Etat. Bertin Coovi comme c’est de lui qu’il s’agit, en veut à Daagbo et en a profité hier, par le truchement d’un audio pour la signaler au président de la République.

Les dernières sorties de Daagbo, Parfaite de Banamè ont suscité autant de commentaires que de répliques. Ses sorties au cours desquelles elle a invité les fidèles de l’église Saint Enfant Jésus de Banamè, à s’acquitter de certaines commodités propres à leur chappelle, n’ont pas plus à beaucoup. En dehors des citoyens qui ont réagi à ses sorties alors qu’elle ne s’était adressée qu’à ses fidèles, il y a également des personnalités politiques. En l’occurrence le candidat malheureux à la présidentielle de mars 2016. Bertin Coovi alias Iroko pense que dieue a franchi un pas de plus. Pour des questions d’argent, liées aux rituels des Daagbovi, c’est-à-dire les fidèles de l’église de Banamè, l’un des soutiens au président Patrice Talon à l’élection d’avril dernier croit dur comme fer que les autorités doivent taper du poing sur la table. Dans un audio devenu viral sur la toile, Bertin Coovi estime avoir attiré l’attention du chef de l’Etat sur le fait.

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Bertin Koovi soutient qu’il est du ressort du premier magistrat de protéger ses compatriotes. Ne pas le faire, a-t-il dit, n’est pas bien. " Monsieur le Président, vous avez l’obligation de protéger les béninois qui sont tombés sous la domination des responsables de l’église de Banamè », a martelé Bertin Coovi.

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« Monsieur le Président Patrice Talon, le pouvoir vient de Dieu et c’est Dieu qui vous a fait président. Vous ne pouvez pas continuer de vous taire… », a-t-il lancé à l’endroit du président de la République.

Rollis Houessou