Formée par le Niger, le Mali et le Burkina Faso, l’Alliance Etat du Sahel (AES) prend déjà du poids sur le continent. En dehors du Togo dont le rapprochement devient de plus en plus insistant, le Ghana vient de nommer un envoyé spécial auprès de l’alliance ouest-africaine.

A l’instar du Togo et son président Faure Gnassingbé qui envisage d’intégrer l’alliance sous-régionale, le Ghana courtise également l’AES. Elu le 7 décembre 2024, le Président John Dramani Mahama a nommé Larry Gbevlo-Lartey « Envoyé spécial » auprès de l’AES.

C’est ce mardi que le militaire à la retraite a été nommé, par décret présidentiel. Juriste privé de formation, il était le représentant spécial du président de l’Union africaine chargé de la coopération antiterroriste, avant sa nomination.

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« Nous voulons travailler ensemble afin de pouvoir régler tous les problèmes, toutes les questions d’insécurité qui sévissent non seulement au Mali mais dans les autres pays de l’AES », avait indiqué Alfred Mahama, porte-parole de la délégation ghanéenne, lors d’une visite au Mali.

Considéré comme le sanctuaire du terrorisme, la région du Sahel est confrontée à d’importants problèmes de sécurité, notamment le terrorisme et l’insurrection, qui ont fait des centaines de morts et des milliers de personnes déplacées.