La Commission nationale des droits de l’homme (NHRC) du Nigeria et l’Association nigériane des femmes journalistes (NAWOJ), ont appelé le gouvernement de l’État d’Imo, situé au sud-est du Nigeria, et la police nigériane à arrêter et poursuivre immédiatement, Confidence Amatobi, pour avoir agressé, Miracle, son bébé de 2 mois.

Confidence Amatobi aurait agressé Miracle avec un cintre en plastique et lui aurait cassé le bras, parce qu’il a troublé son sommeil. L’incident a conduit à l’amputation du bras fracturé au service de pédiatrie du Centre médical fédéral, FMC Owerri. La Commission nationale des droits de l’homme (NHRC) du Nigeria, l’Association nigériane des femmes journalistes (NAWOJ) et la mère de Miracle, ont lancé un appel à la justice de Owerri, capitale de l’État d’Imo. Dr Dorothy Nnaji, présidente de NAWOJ de l’État, s’est entretenue avec des journalistes après avoir rendu visite au garçon amputé au Federal Medical Center (FMC) Owerri. Elle a confirmé que la blessure infligée par Confidence Amatobi, a conduit à l’amputation de la main droite du petit garçon. Scandalisée face à l’acte cruel du père, elle a exprimé entre autres son étonnement face au fait qu’un père puisse agresser son enfant innocent simplement parce qu’il pleurait et perturbait son sommeil. La présidente de NAWOJ a aussi révélé que le père aurait frappé à plusieurs reprises le bébé avec un cintre en plastique pour l’empêcher de pleurer jusqu’à ce que la main droite se brise. « L’agresseur, M. Confidence Amatobi, originaire d’Amurie à Isu L.G.A, a utilisé un cintre en plastique sur le bébé, simplement parce qu’il pleurait après que la mère soit partie se soulager. Il a utilisé du bois et des élastiques pour attacher la main du bébé quand il vit que cette main était cassée et enflée », a déclaré Mme Nnaji. » dit-elle. Elle poursuit avec ceci « il a enfermé la mère et le bébé pour l’empêcher de parler aux voisins ou de demander de l’aide. Il lui a également pris son téléphone. Au bout de deux jours, elle a trouvé le moyen de sortir et a demandé l’aide de ses voisins. L’homme a été arrêté mais il s’est échappé. Au moment où les secours sont arrivés, la main du bébé était déjà pourrie. La seule option était de couper la main droite de l’épaule du bébé Miracle. J’ai de la compassion pour Favor Chikwe, 20 ans, qui est trop jeune pour traverser tout ce stress simplement parce qu’elle est allée se soulager. Le crime était qu’il pleurait comme n’importe quel autre bébé ». Racontant sa version des faits, la mère de Miracle, âgée de 20 ans, Mme Favor Chikwe, a révélé qu’elle avait quitté Miracle avec son père le vendredi 7 octobre 2022, pour se soulager dans les toilettes lorsque l’incident s’est produit. Elle se souvient avoir entendu son bébé pleurer de façon incontrôlable et qu’elle avait dû se précipiter pour connaître la cause de son cri. La mère découvre alors que la main droite de Miracle était enflée et que l’os était cassé à cause des coups qu’il avait reçus de son père. « Après avoir remarqué qu’il avait cassé la main du bébé, il a utilisé des bâtons et des élastiques pour lier les os cassés ensemble. Alors, quand je l’ai confronté à propos de ce qu’il avait fait, il nous a enfermés dans la pièce, pour m’empêcher de parler aux gens de sa mauvaise action ou de demander de l’aide. Il a également pris mon téléphone pour que je n’appelle pas les voisins » confie Favor Chikwe. Enfin, après avoir raconté comment elle a réussi à emmener Miracle dans des hôpitaux de la communauté qui ont refusé de le soigner avant de l’emmener au FMC Owerri où l’amputation a été pratiquée, la femme a demandé de l’aide pour sauver son enfant tout en appelant le gouvernement de l’Etat, la NHRC et d’autres organisations de la société civile à l’aider à obtenir justice pour son fils, rapporte Afrikmag.