Pour mieux se faire entendre, l’Inter collectif des enseignants pré-insérés du Bénin était face à la presse ce samedi 05 septembre 2020. À travers un message adressé au Chef de l’État, Ferdinand Sourou Missenhoun, porte-parole du Collectif national des enseignants pré-insérés du Bénin (CoNEPIB) peint un tableau moins reluisant.

L’importance du régime actuel pour le secteur de l’enseignement n’est plus à démontrer. Pour s’en convaincre, le Chef de l’État, Patrice Talon l’a notifié lors de l’installation du Conseil National de l’Education. Fort de cela, les enseignants pré-insérés qui rencontrent des difficultés dans leur mission, ont voulu adresser un message au premier magistrat. Par le biais de son porte-parole, le CoNEPIB a adressé un message, ce samedi au Président de la République afin que ce dernier se souvienne des acteurs de l’éducation, notamment les enseignants pré-insérés.

Lire aussi : Parakou : 02 dames braquées dans la rue Bio Guéra, une moto Dayang emportée

Dans son discours, Ferdinand Sourou Missenhoun a d’abord salué les actions du Chef de l’État dans le secteur éducatif avant d’aborder les problèmes que traversent les enseignants pré-insérés. Il a montré que ces derniers sont oubliés, délaissés et abandonnés pendant des années. « Dix ans d’espoir trahis monsieur le Président. Dix ans de maltraitance, dix ans de désillusion, dix ans que les anciens enseignants vacataires aujourd’hui pré-insérés, ont le sentiment que la République leur a tourné le dos », a laissé entendre le porte-parole du CoNEPIB. Ce dernier n’a pas manqué dans son message, d’énumérer les revendications que font les enseignants pré-insérés. Ferdinand Missenhoun a cité entre autres, la durée du contrat douze mois sur douze, au lieu de 9/12 ; à défaut de l’insertion définitive des enseignants pré-insérés. Aussi, la revalorisation des primes mensuelles, le maintien des anciens pré-insérés au poste, le déploiement des pré-insérés de 2019 non déployés et le paiement des primes de rentrée, étaient au menu des revendications du CoNEPIB. Les enseignants pré-insérés par la voix de Ferdinand Missenhoun, implorent la clémence du Chef de l’État, parce qu’ils croient du comme fer qu’il agira dans leur intérêt.
A. H.