Bénin

Election du Bénin à l’ONU : une organisation des droits de l’homme au Bénin lève le ton

L’investigateur 16/10/2021 à 11:56

À travers un communiqué en date du 15 octobre 2021, l’Organisation pour la Défense des Droits de l’Homme et des Peuples (ODHP) a exprimé toute son indignation quant à l’élection du Bénin au Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies.

L’élection du Bénin, le 14 octobre 2021 au Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies avec 189 voix pour, une abstention sur 193 États, a été pour l’ODHP, une surprise. La preuve, par le biais d’un communiqué rendu public hier, elle s’en offusque parce que selon ces dirigeants, le Bénin n’aurait pas mérité une telle place.

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Le Conseil des Droits de l’Homme est « un organe intergouvernemental du système des Nations-Unies chargé de renforcer la promotion et la protection des Droits de l’Homme dans le monde ». Partant de cette définition, l’ODHP a estimé que l’élection du Bénin au sein de cet organe n’est pas le bienvenu. Entre autres, elle a fait le portrait de la situation des droits de l’homme au Bénin. « Les libertés constitutionnelles d’association, de réunion, de manifestation sont violées avec des lois liberticides qui sanctionnent deux individus vus ensemble comme auteurs d’attroupement armé ou non armé. », peut-on lire dans le communiqué.

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Au passage, il a été fait cas des situations liées aux élections législatives de 2019 et la présidentielle de 2021. Pour cet organe, la situation des personnalités politiques en exil parce qu’ils ont maille à partir avec la justice est également une violation des droits de l’homme.

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« Au plan social, les droits des travailleurs et de la jeunesse sont constamment violés. Les conventions de l’OIT sur la liberté syndicale, les garanties de l’emploi et le droit de grève ne sont pas respectées. », a-t-elle mentionné dans son communiqué.
En tout cas, l’ODHP est contre les réformes entamées notamment dans le secteur de l’éducation puisqu’elle soulève la question liée à la nomination des recteurs et vice-recteurs alors qu’ils étaient élus précédemment sous le couvert de la démocratie.




 
 

 
 
 

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