Bénin

« En démocratie, la majorité impose sa volonté à la minorité », selon Me Salami sur la décision de Cour africaine

L’investigateur 4/12/2020 à 10:28

Pire, souligne le professeur de droit, en renvoyant chaque fois au consensus, on risque d’aller de blocage en blocage alors qu’en démocratie, la majorité impose sa volonté à la minorité, explique-t-il.

Quant à la non vulgarisation du texte avant son adoption par le parlement, Ibrahim Salami soutient que l’analyse de la cour est juste avant de nuancer qu’aucune loi ne fait obligation de cette procédure. La procédure d’urgence peut être aussi requise semble-t-il dire. « Rien n’oblige le pouvoir constituant qui veut réviser de faire le tour du pays pour aller expliquer son texte », a indiqué Me Ibrahim Salami.

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Quand bien même il assure que les populations ont le droit à l’information, il pense que ce n’est pas non plus une obligation pour le pouvoir de la leur fournir sur ce sujet précis.

Le dernier point de la décision de la cour est relatif à la menace de la paix si les choses demeurent en l’état. Ibrahim Salami acquiesce cette thèse et invite les autorités à œuvrer pour le maintien de la paix dans le pays. Car, estime-t-il, la menace existe réellement.




 
 

 
 
 

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