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Est/RDC : le modèle d’Etat fédéral, une proposition de Moïse Kérékou pour mettre fin au conflit armé

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16 mai 2025 Temps de lecture estimé : 1 mn

Acteur politique béninois, Moïse Kérékou a récemment apporté son expertise dans le conflit armé qui secoue l’Est de la République Démocratique du Congo. C’était à l’occasion d’une rencontre qu’il a eue avec le président de l’Assemblée nationale Congolaise, M. Vital Kamerhe.

Lors de cette rencontre importante, Moïse Kérékou a laissé entendre que le conflit armé en RDC a trop duré et nécessite, pour cela, une solution inédite. À cet effet, il invite les autorités congolaises à entrevoir la possibilité d’opter pour un État fédéral à l’instar du Nigeria et des USA, en envisageant sérieusement l’opportunité d’entreprendre une grande réforme constitutionnelle et administrative.

Cette initiative aura, à l’en croire, un double avantage pour le pays : d’une part assurer l’équilibre entre les différents groupes et factions, et d’autre part, assouvir le désir des minorités de se gouverner. On peut aussi lire sur la Page de l’Ambassadeur « Mieux, ce model réduira le nombre de provinces actuellement à 26, au profit de 4 ou 5 au maximum états fédérés forts, et amènera l’unité des corps constituants pour assurer la défense d’intérêts communs face aux menaces extérieures et à l’appétit glouton des ennemis de la nation congolaise. C’est une piste parmi tant d’autres qui mérite d’être explorée au plus près et pourquoi pas d’être creusé par les juristes du pays », solutionne l’ex-Ambassadeur du Bénin près la Turquie.

Moïse Kérékou ne s’est pas contenté de faire des propositions uniquement dans le sens du conflit armé dans l’Est de la RDC. Il a aussi discuté avec l’ancien Ministre de l’Economie et Président du parti Union pour la Nation Congolaise (UNC), de la géopolitique africaine notamment les conflits qui secouent le continent, avec un autre focus sur le phénomène du terrorisme qui ébranle la région du sahel et qui déborde actuellement vers le nord-ouest du Bénin et le nord du Togo.

Vivement que cette proposition de l’Ambassadeur requiert l’assentiment des autorités congolaises et de la communauté internationale pour une résolution définitive de ce conflit.