Société

La traque aux trafiquants de faux carnets de vaccination anti-covid, lancée par le ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin a permis d’interpellés jusqu’à ce jour, 24 personnes dont des agents de santé.

Placés en détention à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), ils étaient passés devant le juge des flagrants délits sans connaître leur peine privative de liberté. C’est ainsi que mis en délibéré, leur procès qui s’est ouvert ce lundi 15 novembre, est renvoyé au 29 novembre prochain, selon les informations de Frissons Radio. Ces individus, agents de santé et autres impliqués dans l’affaire trafic de faux carnets anti-covid, sont poursuivis pour abus de fonction et complicités d’abus de fonction.

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Par ailleurs, ce phénomène (trafic de faux carnets de vaccination anti-covid) est devenu monnaie courante à la suite d’une décision prise par le gouvernement en Conseil des ministres du 20 octobre dernier. Subordonnant l’accès à l’administration au pass sanitaire ou à un test PCR covid-19, datant de 48 heures. L’obligation est faite aussi à certains corps de métiers parce qu’après le bilan à mi-parcours, le gouvernement s’est rendu compte du faible taux de vaccination des populations.

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Notons que 15 avocats se sont constitués dans le cadre des détenus à la CRIET pour les défendre.

Maurelle Hessou

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