Monde

France : Nicolas Sarkozy deuxième ancien président condamné sous la Ve République

L’investigateur 1er/03/2021 à 14:20

L’ancien président français, Nicolas Sarkozy a été condamné par le Parquet national financier.

L’ancien président Nicolas Sarkozy a été déclaré coupable de corruption et de trafic d’influence dans l’affaire des « écoutes », par le tribunal correctionnel de Paris, qui a rendu son jugement ce lundi 1er mars.

Lire aussi : Scrutin du 11 avril  : Madougou chez l’ambassadeur des USA, espère l’arrêt du processus

Conséquence, il est condamné à trois ans de prison, dont un an ferme. A travers ce verdict, Nicolas Sarkozy devient ainsi le deuxième ancien président condamné sous la Ve République, après Jacques Chirac en 2011 dans l’affaire des emplois fictifs de la ville de Paris. Le tribunal correctionnel a estimé qu’un « pacte de corruption » avait été conclu entre l’ex-président, aujourd’hui âgé de 66 ans, son avocat Me Thierry Herzog et l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert, également condamnés à trois ans de prison, dont un ferme, rapporte Le Point.

Déjà, le 8 décembre, le Parquet national financier (PNF) avait requis contre l’ex-président quatre ans d’emprisonnement, dont deux ferme. Car, le juge en charge de son dossier a estimé que l’image présidentielle a été « abîmée » par cette affaire aux « effets dévastateurs ».

Lire aussi : Fake News  : « pas de démission au Bloc Républicain », estime le parti

L’affaire remonte en 2014 où l’ancien président, Nicolas Sarkozy était accusé pour avoir tenté d’obtenir, par l’entremise de Me Herzog, des informations secrètes auprès de Gilbert Azibert, alors haut magistrat, dans une procédure concernant la saisie de ses agendas en marge de l’affaire Bettencourt. Des informations qui devaient être délivrées par le magistrat en échange d’un coup de pouce pour un poste de prestige à Monaco.

Devant le tribunal, ses avocats avaient fait valoir qu’in fine Nicolas Sarkozy n’avait pas eu gain de cause devant la Cour de cassation et que Gilbert Azibert n’avait jamais eu de poste à Monaco. Selon la loi, il n’est cependant pas nécessaire que la contrepartie ait été obtenue, ni que l’influence soit réelle, pour caractériser les délits de corruption et de trafic d’influence.

Source : Le Point



Inter


 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook