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En détention depuis 19 mois à la prison centrale de Libreville, Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddhin Bongo Valentin ont été transférés le vendredi 09 mai 2025 en résidence surveillée dans leur villa cossue de la Sablière.

Cette villa cossue de la Sablière se trouve dans un quartier huppé de la capitale. Sylvia et Noureddhin Bongo sont accusés de détournement de fonds publics, corruption et blanchiment d’argent. L’information de leur transfèrement en résidence surveillée a été annoncée et confirmée par plusieurs médias gabonais.
« Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddin Bongo Valentin, détenus depuis plusieurs mois pour des accusations de détournement de fonds, corruption et blanchiment, ont été transférés en résidence surveillée dans leur maison de la Sablière le 9 mai 2025 », a écrit Gabonreview le 9 mai 2025.

Ce développement intervient une semaine après l’investiture du président élu Brice Clotaire Oligui Nguema. Plusieurs observateurs y voient l’effet d’un lobbying international soucieux d’un traitement plus humain du dossier Bongo, tout en maintenant l’exigence d’un procès équitable.
Les conditions de détention de l’épouse et du fils de l’ancien président Ali Bongo Ondimba restaient floues. Leur avocate, Maître Gisèle Eyue-Bekale, dénonçait régulièrement les violations de leurs droits, l’absence de renouvellement du mandat de dépôt pour Sylvia Bongo, et les restrictions imposées aux visites familiales et consulaires.
Elle considérait la détention de sa cliente comme illégale depuis le 12 avril 2024. Précisons qu’à la différence d’Ali Bongo, assigné à résidence par décision politique, le déplacement de Sylvia et Noureddhin repose cette fois sur une décision judiciaire. Cela confirme que la procédure suit son cours.

Faut-il le rappeler, Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddin Bongo Valentin avaient été incarcérés jusqu’alors, à la Prison centrale de Libreville au lendemain du coup d’Etat militaire d’août 2023 pour des accusations de détournement de fonds, de corruption, blanchiment d’argent et falsification de la signature du Président de la République de l’époque.

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Roland Affanou

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