Eradiquer définitivement le harcèlement sexuel en milieu universitaire, c’est la volonté du gouvernement béninois qui a désormais soumis toutes les universités publiques à un Organe National de Contrôle et d’éthique (Onc), Créé par le décret 2021-379 du 14 juillet 2021.

L’objectif visé à travers la création de cet organe est claire : détecter les règles déontologiques, professionnelles, morales et éthiques, commises par les enseignants du sous-secteur de l’enseignement supérieur et leurs collaborateurs. L’Organe National de Contrôle et d’éthique (ONC) est aussi compétent pour statuer en matière disciplinaire sur les atteintes sus évoquées, dénoncer au Procureur de la République, les cas d’infractions telles que le harcèlement sous toutes ses formes, les cas de viols, de corruption, de fraude aux examens, et bien d’autres. Les nouvelles dispositions liées à ces différents cas de figures, cités ci-dessus, sont passées au peigne fin par les ministres de l’enseignement supérieur Eléonore Yayi Ladekan et des affaires sociales, Véronique Tognifodé, lors du lancement officiel de la rentrée universitaire 2021-2022, le jeudi 28 octobre dernier. Tout ceci sera appuyé par la loi adoptée la semaine écoulée par les députés sur les infractions commises à raison du sexe a été aussi exposée par la ministre des affaires sociales. Désormais, chaque maillon de la chaîne universitaire est informé sur les tenants et aboutissants de ces nouvelles mesures qui sont désormais en vigueur, dans les universités publiques.