Invités officiellement pour la toute première fois à prendre part aux journées pédagogiques des 8 et 9 septembre 2022, les Aspirants au métier d’enseignant (AME) ne sont toujours pas contents. La motivation pour la participation auxdites journées pédagogiques est noyée. Ils menacent de jouer à la politique de la chaise vide.

Dans un nouveau courrier en date du 6 septembre et officialisé ce jour que l’Investigateur a pu consulter, le ministre des enseignements secondaire technique et de la formation professionnelle, a notifié aux enseignants que la participation aux journées pédagogiques " n’a ni d’incidence financière, ni d’impacts à exploiter par les participants pour bénéficier sous quelque forme que ce soit des avantages juridiques liés à l’emploi".

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" La participation de tous les enseignants du second degré (agents de l’Etat ou du privé et les prestataires AME) aux journées pédagogiques de réflexion et de concertation organisées les 8 et 9 septembre 2022, s’inscrit dans le cadre du dispositif de leur accompagnement intellectuel à bien maîtriser les thématiques à aborder en vue de l’optimisation des performances du système éducatif. Elle n’a ni d’incidence financière, ni d’impacts à exploiter par les participants pour bénéficier sous quelque forme que ce soit des avantages juridiques liés à l’emploi. L’acceptation de la participation est un acte de reconnaissance de la volonté de l’Etat à renforcer simplement leurs capacités à bien exercer leur métier. Toute tentative de procès qui pourrait en résulter est nulle et de nul effet", peut-on lire dans le courrier. Du coup ils sont démotivés et ne pensent plus être présents auxdites journées pédagogiques.