Julien Kandé Kansou arrêté : le parti de Yayi exige trois (03) choses à Talon

Politique

Arrêté le 5 juin dernier à son domicile à Akassato dans la commune d’Abomey-Calavi, Julien Kandé Kansou, membre du parti Les Démocrates (LD), est coeur de l’actualité nationale.

‎Cest du moins la conclusion à tirer à travers les différents communiqués de son parti politique Les Démocrates (LD). Dans la journée d’hier, le parti d’opposition a fait publier un autre communiqué pour non seulement réclamer sa libération mais également, exiger une réconciliation du régime en place avec son peuple. L’occasion devrait être saisie par le président de la république, Patrice Talon, selon le communiqué du parti, signé par le Secrétaire national à la communication, Dr Guy Mitokpè pour accéder à certaines requêtes de l’opposition.
‎.
‎En effet, par le biais dudit communiqué, le signataire demande au régime de libérer toutes les personnalités politiques en prison et en outre, faciliter le retour de celles qui sont en exil. Parlant du chef de l’État, "...les combattants de la liberté, Les Démocrates l’invitent comme ils n’ont cessé de le faire, à libérer tous les détenus politiques, à faire revenir dans notre patrie commune, tous les exilés et à convoquer le dialogue politique national salutaire, attendu de tous", peut-on lire dans le communiqué. Trois choses demandées à la fois au Chef de l’État.

‎Mais à plusieurs reprises, le pouvoir en place à justifier qu’il n’y a pas d’exilés politiques mais plutôt des gens qui ont maille à partir avec la justice et qui s’y sont soustraits. S’agissant du cas des personnalités en prison, le chef de l’État a martelé que "faire de la politique n’est pas un passe-droit obtenu pour ne pas répondre de ses actes devant la justice".
‎ En vérité, le président Patrice Talon a opposé son refus à une quelconque amnistie pour sortir des personnalités politiques de prison.

‎Rappelons que Julien Kandé Kansou pour sa part, est poursuivi devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), pour « publications de fausses nouvelles et harcèlement par voie de communication électronique ». Il est placé en détention provisoire après son audition chez le procureur la semaine dernière et sera jugé le mois prochain. Le jour de son arrestation le parti LD a fait publier un communiqué pour exiger sa libération.

Partager :
   

L’investigateur

Nous suivre

Les plus populaires

 
 






Newsletter

Recevez notre sélection hebdomadaire

Abonnez-vous et recevez chaque semaine, notre sélection d'articles de la semaine.