Bénin

Koovi, l'ancien président de l'alliance Iroko révèle dans une lettre ouverte à Talon que feu Maga lui a parlé en songe

L’investigateur 18/07/2022 à 13:01

Cotonou 17 juillet 2022.

Excellence Monsieur Patrice Athanase Guillaume Talon.
Président de la République du Benin.
Et

Au Peuple béninois.
Meurtri et assassiné à longueur de journée par le terrorisme.

Ref : ter / éradi/ 1.

Objet : De l’éradication du terrorisme au Benin.

Monsieur le Président, Peuple béninois,

Face aux attaques de groupes armés composés de divorcés sociaux et de certains hors la loi de cachant derrière la religion musulmane,je ne puis m’empêcher de vous faire part de certaines informations et de ma suggestion qui pourraient contribuer à endiguer ce fléau qui tente désespérément à s’installer chez nous. Un sursaut patriotique devrait spontanément se constituer mais les régimes qui se sont succédés à la tête de notre pays ont tous oeuvré à émousser le sens et l’esprit de ce sursaut patriotique.

Excellence Monsieur le Président,Peuple béninois, meurtri

Selon mes renseignements, le phénomène du djahadisme avait commencé son étude du milieu au Bénin déjà en 2015 dans les communes de Boukombé, Cobly, Matéri et Tanguiéta, toutes des communes frontalières au Togo et au Burkina.

Première phase.

Déjà en 2015 donc,on notait ça et là la construction de petits appartements isolés habités par un inconnu qui se fait généreux (achat de motos confiés aux jeunes du village physiquement bien formés pour servir de zémidjans sous contrat de travail- payé, distribution de quantité dérisoires de riz à certains néccéssiteux qu’il oblige à se convertir à l’islam, promesses de forage de puits dans les villages dépourvus d’eau etc...

Deuxième phase.

Fréquences des braquages dans les communes citées plus haut : à Boukombé, braquages récents sur l’axe Boukombé- Manta, sur l’axe Tanguiéta- Cobly, et la semaine dernière sur l’axe Tanguiéta- Matéri.

En Avril 2016, assassinat à domicile d’un certain Okotcha à Tanguiéta aux environs de 21heures par trois individus lourdement armés ; toujours à Tanguiéta, assassinat d’un certain autre du nom de el hadj Akim à son domicile aux environs de 20h30
en 2021.

Ces braquages répétés surtout à Tanguiéta et environs ont pour objectif d’ apprécier le niveau de réaction et les stratégies des populations et des forces de sécurité en cas de danger.

Troisième phase.

Floraison de petites mosquées (quelques fois à moins de cent mètres les unes des autres) dans tous les hameaux.
Ces mosquées servent quelques fois d’abris à tout voyageur d’apparence musulmane.

Quatrième phase.

Frappes djihadistes dans les villages Burkinabè frontaliers au Bénin en vue de déplacer les populations de ces zones vers le Bénin et en profiter pour s’y infiltrer, se confondant à ces déplacés ; cas du camp des réfugiés logés à l’École Primaire Publique ( EPP)de Porga en septembre 2021.
Cinquième phase.

Traqués au Mali, au Burkina Faso et au Niger, ces hors la loi cherchent désespérément à s’installer dans notre parc animalier profitant de la forêt dense, du fleuve Pendjari très poissonneux et des animaux dont ils se régalent.

Leur ravitaillement en vivres se fait aisément dans le marché de Koalou dite zone neutre entre le Bénin et le Burkina et celui de Porga.

Ma suggestion.

En plus du dispositif actuel de contrôle à nos frontières, créer des barrières de sécurité directement rattaché à un poste de commandement opérationnel ;. Installer ce même dispositif de contrôle sur tous les axes reliant le Nord au Sud.
Créer un Haut Commissariat à l’Eradication du terrorisme au Benin.
Etc...

Monsieur le Président Patrice Talon, Peuple Béninois,
je ne suis pas militaire, mais je suis un homme politique qui a de relais dans tout le Bénin. Je vous le dis dans cette lettre ouverte au peuple béninois, au président de la République et à la communauté internationale,
J’ai des propositions de solutions que je ne puis divulguer dans un une lettre ouverte au public, quoique le terrorisme soit un phénomène géopolitique, nous pouvons en venir à bout sans accepter l’installation de base d’armées étrangères sur notre territoire.

L’armée française a été delogee du territoire dahomeen en 1961 par mon parrain politique le président Hubert Koutoucou Maga, il m’a parlé dans un songe cette nuit du 16 au 17 juillet, il demande au peuple béninois et à son président de ne pas réinstaller une armée étrangère sur notre mère patrie.

Nous souhaitons la bienvenue au président Emmanuel Macron au Benin, nous lui demandons de revenir avec le crâne de notre héros national Bio Guera dont la France coloniale a emporté la tête.

Quand un père contracte une dette ce sont ses enfants et petits enfants qui la paye.

Que Dieu et les mânes de nos ancêtres protègent le peuple béninois, le président Patrice Talon et moi-même Chabi Woure Boukoukpin Bertin Koovi.

Dr Bertin Koovi.
Président de l’ Alliance Iroko
Membre du Bloc Républicain.



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