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Koovi : on ne peut vouloir être parrainé par un député qu'on a traité de "godillot"

L’investigateur 25/03/2021 à 08:09

Après son retour au bercail, l’ex-opposant au pouvoir, Bertin Koovi a accordé une interview à Frissons Radio pour évoquer ce qui l’oppose désormais à ses anciens alliés qui ne parlent pas le même langage que le régime en place.

« Je suis le chef de l’opposition véritable », a déclaré Bertin Koovi sur Frissons Radio. Mais depuis un moment, beaucoup d’eau a coulé sous le pont et il semble avoir tourné dos à l’opposition.

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A en croire ses déclarations, Bertin Koovi dit n’avoir pas approuvé les candidatures des opposants qui ont souhaité prendre part aux élections du 11 avril prochain. « … j’ai changé d’avis parce que la lutte au sein de l’opposition n’avait plus d’objet », a lâché l’opposant, jadis le plus farouche à Patrice Talon. Poursuivant, il ajoutera « … je leur ai dit les conséquences de droit qui vont découler de leur candidature ». A propos, il laisse insinuer que la participation de l’opposition aux élections est une manière de « valider tout le corpus juridique des lois votées sous Patrice Talon », mais que l’opposition dit ne pas reconnaître. Dès cet instant, ajoute-t-il, il est inutile de « s’opposer encore à quoique ce soit ». Pour Bertin Koovi, les arguments avancés par les opposants candidats qui déclaraient qu’ils « voulaient mettre Patrice Talon à l’épreuve » ne tiennent pas la route.

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Toute proportion gardée, participer aux élections était-il la meilleure façon pour les opposants de mettre le pouvoir à l’épreuve ? Difficile d’y répondre. Seulement dans un passé récent et mieux, parmi les candidats de l’opposition, il y en a qui ont déposé leur dossier sur la base de la constitution de décembre 1990. Pendant que d’autres couraient en vain derrière les parrainages. Et, d’ailleurs par rapport à la chasse aux parrains, Bertin Koovi dira qu’il est inadmissible de chercher le parrainage des députés qu’on a soi-même traité de « godillots » ou « mal élus ».



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