La mort de l’étudiant Théophile Djaho continue de soulever d’encre et de salive. A travers un communiqué, l’intersyndicale déplore ces actes perpétrés et présente ses condoléances à la famille éplorée. Elle exige « des autorités à divers niveaux que le contexte de la survenue de la mort soit clarifié, dénonce toute violence d’où qu’elle vienne et l’usage disproportionné de la force par la puissance publique, que les responsabilités soient situées afin que le ou les auteurs en soient sanctionnés à la mesure de leur excès ».
Pour rappel, des affrontements ont eu lieu mardi 24 mars 2020 entre forces de l’ordre et étudiants à l’université d’Abomey-Calavi. Au motif que la Fédération Nationale des Etudiants du Bénin (FNEB) ait décidé de la suspension des cours dans les universités publiques du pays. A cause de la propagation du coronavirus. Une décision contraire à celle prise par le gouvernement béninois.
En somme, la décision de l’intersyndicale est tardive parce qu’elle survient une semaine après les incidents sur le campus.
D’ailleurs à travers une déclaration faite le jeudi 26 mars 2020, l’ancien président Nicéphore Soglo avait dénoncé ces syndicats qui sont restés de marbre après le décès de l’étudiant.