L’animal politique de Parakou sauf cas extraordinaire ne siégera pas à la 9è législature du parlement béninois. Rachidi Gbadamassi, comme c’est de lui qu’il s’agit, a échoué pour trois (03) raisons, selon Le Béninois Libéré.

La 9è législature ouvrira ses portes dans un bref délai sans un habitué du parlement. L’honorable Rachidi Gbadamassi, pétanqué par les populations de la 8è circonscription électorale regroupant les communes de Parakou, Tchaourou, Pèrèrè et N’Dali, suivra sauf un repêchage du côté de la Cour constitutionnelle, les débats parlementaires à la télévision. Après vingt ans de vie parlementaire environ, l’élu du peuple qui a de la bouteille, et dont les interventions ont souvent d’écho au sein de la population, va nous manquer. Pour le compte des législatives du dimanche dernier, ses stratégies faisant de sa localité, une citadelle imprenable pour ses adversaires, ont été dégoupillées. Selon la source plus haut citée, il ne pouvait en être autrement d’autres plus que l’ancien compagnon du député Issa Salifou au G13 (NDLR lui a pu composter son ticket dans la 1ère circonscription électorale), a été victime de la descente sur le terrain de l’ancien président Boni Yayi, président d’honneur de l’opposition réunie sous la coupe de Les Démocrates. Pire, il aurait subi l’ire des populations qui gardent une dent dure contre le régime dans l’affaire dite « affaire soja ». Déjà sous le coup de ses reproches faits au pouvoir qu’il soutient, l’assemblage des pièces du « Puzzle Bloc Républicain » dans la 8è n’a pas harmonisé les points de vue des différents colistiers.

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Conséquence, classé 2è titulaire sur la liste BR, le Buffle de Parakou s’est fait briser les cornes devant "Les Démocrates" qui s’en sorte avec 04 sièges sur 06 et qui n’a laissé que deux pour l’Union Progressiste le Renouveau qui les a partagé avec sa formation politique.
Abonné aux absents à l’appel de la Commission électorale nationale autonome Céna qui a proclamé les résultats provisoires hier, Rachidi Gbadamassi s’en remet désormais aux sages de la Cour constitutionnelle qui essaieront peut-être de lui trouver une bouée de sauvetage.