Afrique/élection

Les contestations se poursuivent en Algérie, le nouveau président tend la main

L’investigateur 13/12/2019 à 19:19

Le scrutin présidentiel de ce jeudi, marqué par une abstention record de 39,9 % ne met aucunement fin aux mouvements de contestation en Algérie. Au contraire, ils se poursuivent en dépit de la victoire d’Abdelmadjid Tebboune au premier tour, d’une présidentielle organisée dans le cafouillage total

Les membres du mouvement de mobilisation du « Hirak » qui avaient appelé les Algériens à boycotter l’élection étaient en nombre écrasant dans les rues ce vendredi. Ce mouvement né en février dernier, ne faiblit pas malgré la pression et les intimidations des dirigeants actuels. En effet, c’est le 43e vendredi de mobilisation de suite ce jour. Selon RFI, les membres du mouvement comptent bien poursuivre les contestations pour dire non à l’élection et par ricochet, à la victoire d’Abdelmadjid Tebboune. A l’annonce de l’élection d’Abdelmadjid Tebboune ce vendredi, le cortège principal de la manifestation a démarré moins de deux heures auparavant et les manifestants chantaient : « Tebboune ne nous gouvernera pas, c’est soit vous, soit nous, on ne s’arrêtera pas ! ». A Alger, des manifestants avaient aussi apporté de la farine pour simuler l’arrestation du fils du nouveau président, Khaled Tebboune appréhendé en juin 2018 dans une affaire de trafic de cocaïne présumée. Des dizaines de milliers de personnes, femmes, enfants, jeunes étaient dans les rues pour contester l’élection. En d’autres termes, ils estiment qu’Abdelmadjid Tebboune est un membre de l’ancien système politique, combattu. Dans les différentes villes du pays, notamment Oran, des manifestations ont eu lieu. Ce, malgré la déclaration en fin de journée du nouveau président qui accepte « tendre la main » au « Hirak » lors de sa première conférence de presse à Alger.



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