Littoral : le Préfet Orounla clarifie son arrêté à polémique et tente de nuancer

L’investigateur 21/06/2021 à 17:33

Profitant du lancement du Baccalauréat ce lundi 21 juin 2021, au Ceg Gbégamey, le préfet du Littoral, Alain Orounla est revenu sur son arrêté à polémique.

Plus besoin de rappeler que le 16 juin dernier, le préfet du Littoral, Alain Orounla a pris un arrêté pour interdire de remorquer plus d’un passager sur moto. Dans la même logique, il souhaite rendre obligatoire, le port de casque par le passager dans le Littoral.
Au détour du lancement du Baccalauréat ce lundi, Alain Orounla, a expliqué les raisons qui fondent la prise de son arrêté. A l’en croire, la mesure n’a pas pour objectif de réprimer. Mais le but visé est de rappeler aux usagers circulant à Cotonou, le respect à la vie qui passe par les deux mesures prises, rapporte Le Matinal.
« Il est loisible et je crois même que c’est urgent à chaque Béninois de commencer par se conformer. Ceux qui n’avaient pas prévu de le faire et à qui on rappelle cette nécessité de la vie, peuvent déjà commencer par économiser pour l’acheter », a déclaré Alain Orounla.

Tentative de nuance suivie d’un ton ferme

« Le but, ce n’est pas de réprimer. Le but, c’est de rappeler que nous devons respecter la vie. Ce n’est pas un arrêté pour envoyer les gens en prison ou pour les verbaliser. Mais, quand ils savent qu’il y a cette ligne, ils vont commencer par s’y mettre. Dans deux ou trois mois, nous allons commencer une phase de rappel », a-t-il renchéri.

Une phase de rappel, c’est-à-dire celle de la sensibilisation est prévue d’ici deux ou trois mois
« Si nous sommes obligés de recourir à nos forces de sécurité pour rappeler aux motocyclistes la nécessité d’avoir ce casque, on va le faire. Mais vous savez tous que quelque soit la mesure qui est prise, tant qu’il n’y a pas la répression, nos compatriotes sont réfractaires. J’espère que nous n’aurions pas besoin d’en arriver-là et que chacun va comprendre la nécessité d’y recourir. Les choses vont s’appliquer, s’apprécier en fonction des nécessités, des contraintes sociales et sociologique », a-t-il insisté.

Toutefois dès la publication de son arrêté, cela a suscité de tollé et les interprétations sont allées dans tous les sens. Les parents qui doivent prendre des disposition pour les enfants qui se rendent au cours en zémidjan, n’ont pas approuvé cet arrêté. Ceci parce qu’ils doivent faire face à d’autres contingences liées aux frais de scolarité et diverses taxes.




 
 

 
 
 

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