Quelques heures après l’expulsion de son ambassadeur Joëlle Meyer de Bamako par le gouvernement malien, la France a réagi et a indiqué prendre note de cette décision.

Dans une déclaration lundi, après que le Mali a notifié à son ambassadeur de quitter Bamako, la France a indiqué qu’elle « prend note de la décision des autorités de transition de mettre fin à la mission de l’Ambassadeur de France au Mali. En réaction, Paris a décidé de rappeler son ambassadeur ».

« La France rappelle sa solidarité à l’égard de l’organisation et des pays membres de la CEDEAO dont le représentant au Mali a fait l’objet d’une mesure d’expulsion. Elle exprime sa solidarité vis-à-vis de ses partenaires européens, en particulier du Danemark, ont le contingent vient de faire l’objet d’une décision de renvoi sur la base de motifs infondés », indique le communiqué du Quai d’Orsay. « La France réitère son engagement en faveur de la stabilisation et du développement du Sahel, aux côtés de ses partenaires de la Coalition pour le Sahel », assure Paris dans sa déclaration.

Pour rappel, le Mali a donné 72 heures à l’ambassadeur de France à Bamako Joëlle Meyer, pour quitter le pays. Une décision prise par les militaires au pouvoir en signe de protestation contre des « propos hostiles et outrageux du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères tenus récemment et à la récurrence de tels propos par les autorités françaises à l’égard des Autorités maliennes, en dépit des protestations maintes fois élevées ». La décision intervient alors que le chef de la diplomatie française avait qualifié le gouvernement d’illégitime.