Bénin

Médecine endogène : l'Ong CREMET fait de concrètes propositions au Président Talon pour son rayonnmeent

L’investigateur 28/12/2021 à 13:43

A la faveur d’une sortie médiatique, le Président Ernest H. Houndadjo de l’Ong Creuset pour la Restauration et l’enracinement de la Médecine Traditionnelle (CREMET) s’est adressé au président de la République Patrice Talon. Saluant les efforts consentis par AGBON NON depuis son avènement à la tête du pays, le président fédéral des Associations des Tradipraticiens du Zou estime que la médecine traditionnelle est un secteur pourvoyeur d’emplois, susceptible de sortir le Bénin du sous-développement.

Pour commencer, Il a d’abord salué les nombreux efforts consentis par les Parlementaires et le gouvernement pour la promotion de la médecine endogène. Ensuite, il est allé loin dans son développement en montrant qu’elle est un trésor qui se doit d’être valorisé.

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Pour le Président Ernest H. Houndadjo (en blanc au milieu sur la photo), la médecine endogène est un véritable levier de développement et par excellence, un vecteur économique pourvoyeur d’emplois, seule alternative crédible capable de sortir le Bénin du sous-développement. La laisser donc au rebut serait suicidaire pour tout le peuple béninois. D’où le regard attentionné de l’exécutif pour sa valorisation. Ce pas franchi va non seulement la restaurer mais fera également d’elle, un important secteur pourvoyeur de devises. En sa qualité de sachant, Ernest Hountohimi va proposer au chef de l’État la thérapie adéquate pour sortir la médecine traditionnelle des sentiers battus en la mettant résolument au service des béninois et par ricochet, de toute la planète terre. Un volet qui prend en compte deux paramètres phares aux yeux de l’expert. Primo, l’Etat doit mener une politique pour libérer définitivement la médecine traditionnelle des mains de celle dite conventionnelle, parce que cette forme de médecine est bien structurée et jouit d’une bonne organisation qui force respect et admiration. Ce qui malheureusement n’est pas le cas du côté de la médecine ancestrale. Une telle primauté les relègue au second rang et amène les agents de santé à les traiter en parents pauvres.

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En plus, il faut également noter le fait que la médecine conventionnelle n’a pas elle même les coudées franches, vu qu’elle dépend de l’extérieur. Or depuis la nuit des temps, l’occident n’a jamais cessé de multiplier les manœuvres pour noyer tout ce qui est fait à l’échelle continentale pour permettre à l’Afrique de vendre elle aussi, les prouesses de sa médecine locale. Autant d’arguments qui l’amènent à conclure que la collaboration avec la médecine conventionnelle ne sera qu’un coup d’épée dans l’eau. Sur ce, au nom de tous les tradipraticiens, il espère vivement du chef de L’État dès l’an 2022, un changement radical qui viendra éclaircir l’horizon dans leur secteur et rendre autonome la filière médecine ancestrale. Même s’il faut les associer à d’autres, Ernest Hountohimi souhaite que ça soit avec des associations qui s’inscrivent dans la droite ligne de leurs perspectives et se disent prêtes à travailler pour la matérialisation sur le terrain.

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Comme perspectives, il y a entre autres, la création des écoles de médecine traditionnelle, l’installation des jardins botaniques et la promotion de leurs produits. Ce n’est qu’après ces réalisations qu’ils pourront s’affilier au Ministère de la santé, a-t-il insisté. En outre, il souhaite vivement qu’il ait un mécanisme adéquat pour vulgariser et vanter les qualités de leurs produits made in Bénin que des compatriotes se réservent le droit de consommer.

R S

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