Mobilité intra-africaine : le passeport béninois, numéro 1 en Afrique

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25 avril 2025 Tossou Ignace 0.1k Vues Temps de lecture estimé : 1 mn

L’Agence Ecofin a récemment publié un rapport sur les passeports les plus puissants du continent pour la mobilité intra-africaine. Selon le document rendu public, le passeport béninois vient en tête du classement sur le continent.

En effet, cette position qu’occupe le Bénin n’est pas anodine. Elle est liée aux nombreux avantages qui s’offrent aux titulaires du passeport béninois. L’un des avantages les plus intéressants est qu’il permet l’accès sans visa préalable à 23 pays sur le continent.

Il s’agit de l’Afrique du Sud, du Burkina Faso, du Cap-Vert, de la Centrafrique, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Libéria, de la Libye, Madagascar, du Mali, de l’Ile Maurice, du Niger, du Nigeria, du Rwanda, de Sao Tomé-et-Principe, du Sénégal, des Seychelles, de la Sierra Léone, du Togo et de la Tunisie.

Par contre, l’accès au territoire béninois pour les ressortissants des pays tels que le Burundi, les Comores, le Congo-Brazzaville, le Djibouti, l’Ethiopie, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, la Somalie, la Tanzanie et le Tchad, est conditionné par la présentation du Passeport béninois, suivi d’un visa à l’arrivée.

Le Kenya est le seul pays dont l’entrée des ressortissants sur le sol béninois est conditionnée par la présentation du passeport béninois plus une autorisation de voyage électronique.

Cette politique adoptée par la diplomatie béninoise, sous la gouvernance du président Patrice Talon, vise à renforcer et faciliter les échanges entre pays, en levant les barrières préjudiciables à l’intégration sur le continent.

Pour rappel, le Bénin est l’un des rares pays d’Afrique à avoir supprimé la nécessité de visa pour les détenteurs de passeports africains, avant l’entrée sur son territoire en 2017. Cette initiative a été suivie par la Gambie en 2019, le Rwanda en 2023 et le Ghana en 2025.

La suppression totale de visa aux ressortissants africains qui voyagent au Bénin traduit aussi un bel exemple du panafricanisme, puisque la mobilité et l’intégration sont nécessaires à l’unité et au développement du continent.