Parlement du monde

Nassirou BAKO-ARIFARI élu à la tête d’une importante organisation de 173 pays

L’investigateur 22/01/2020 à 11:42

L’ancien ministre des Affaires étrangères et député de la 8ème législature, l’honorable Nassirou BAKO- ARIFARI vient d’être brillamment élu président du Comité des Droits de l’homme des Parlementaires de l’UIP qui siège à Genève en Suisse. Sur plusieurs ambitions à ce stratégique poste âprement disputé par les parlementaires membres de l’IUP, c’est la candidature du béninois Nassirou BAKO- ARIFARI qui l’emporte à la présidence de ce Comité qui s’occupe des cas de violation des droits des parlementaires dans les 173 pays membres de l’Union Interparlementaire.

En effet, l’UIP est la plus vieille organisation multilatérale du monde et a été créée en 1889. Le Comité des Droits de l’homme des Parlementaires de a été créé en son sein en 1976 et a déjà traité des cas de violations des droits des parlementaires dans plus de 100 pays. Actuellement, 533 cas de plaintes sont en traitement devant le Comité en provenance des cinq continents. Le Comité comprend 10 membres élus par l’Assemblée des 173 pays et le Comité élit en son sein son président. C’est au Bénin que l’honneur est fait de présider cet organe stratégique pour la période 2020-2021 à travers la personne du professeur Nassirou BAKO-ARIFARI, maître de conférences des universités CAMES et député de la première circonscription électorale pour le compte des 5ème, 6ème, 7ème et 8 ème législatures du Bénin.


Quel rôle est-il dévolu au Comité des droits de l’homme des parlementaires ?

Chaque année, de nombreux parlementaires partout au monde font face à des violences, à des mauvais traitements, voire sont tués. Le Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP a pour objectif de les protéger et de les défendre. Seul mécanisme international doté d’un tel mandat, il a fait ses preuves en matière d’assistance concrète aux parlementaires qui sont victimes de violences.
Les droits de l’homme des parlementaires peuvent faire l’objet de violations comprenant l’enlèvement, le meurtre, la détention arbitraire ou l’exclusion de la vie publique. La carte ci-dessous livre des statistiques récentes sur les cas de telles violations, notamment sur celles qui sont les plus fréquentes, sur leur répartition géographique ainsi que sur l’affiliation politique et le sexe des victimes.
Le Comité se réunit trois fois par an pour examiner les cas en cours ainsi que les nouvelles plaintes dont il est saisi. Il organise des auditions, envoie des missions et participe aux procès en qualité d’observateur pour trouver des solutions et des réparations pour un parlementaire ou groupe de parlementaires.
Le Comité délibère à huis clos, mais en principe, ses décisions – notamment ses appels à l’action, ses préoccupations et ses demandes d’information – sont rendues publiques. Lors des Assemblées de l’UIP, les positions du Comité sont approuvées et relayées par l’ensemble des Membres de l’UIP à travers son Conseil directeur, soulignant par là même l’importance de la solidarité parlementaire pour que les victimes puissent obtenir une protection ou réparation. Le Comité et les Membres de l’UIP persévèrent et n’abandonnent jamais tant qu’une solution satisfaisante n’a pas été trouvée pour chaque cas de violation des droits de l’homme.
Le Comité est composé de dix membres de toutes les régions géographiques, lesquels participent à titre individuel plutôt que national. Ils sont sélectionnés en fonction de leur compétence et de leur engagement en faveur des droits de l’homme.




 
 

 
 
 

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